(24-07-2023) AfrikMonde.com Les producteurs, singulièrement les acteurs des filières coton et anacarde ont effectué nombreux le déplacement sur Ferkessédougou pour rendre hommage au chef de l’Etat, le président Alassane Ouattara, pour ses actions en faveur du monde rural. La cérémonie d’hommage qui a eu lieu le samedi 22 juillet 2023 à la place ADO de Ferké, s’est très rapidement transformée en un grand meeting politique. Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, Kobenan Kouassi Adjoumani qui s’est présenté aux populations du Tchologo comme l’éléphant du Zanzan a demandé aux producteurs de sortir nombreux le jour du vote pour accomplir leur devoir électoral afin de permettre au candidat du parti d’avoir 100% de voix.
« Entre aller travailler au champ et aller voter, qu’est-ce qui est difficile ? Très bientôt, nous irons aux élections. Vous savez qu’on a déjà gagné partout. Mais on voudrait que les résultats soient biens. Parce que quand tu veux frapper quelqu’un, il faut le frapper de sorte qu’il y ait la poussière, comme cela, il va te respecter. Je vous confie les candidats de votre localité. Les premiers responsables. DG (Directeur général, Ndlr), je peux te faire confiance ? PCA (Président du conseil d’administration, Ndlr), je te fais confiance. Je vous fais confiance. On n’est certes pas venu pour faire de la politique, mais on le dit, quand l’éléphant va pour s’abreuver, il profite de cet instant pour laver sa trompe. Or, vous savez, je suis l’éléphant du Zanzan, donc je ne peux pas venir ici et puis ne pas parler un peu de la politique », a lancé le ministre Adjoumani aux producteurs qui avaient pris d’assaut la place ADO de Ferké.
Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du Développement Rural a également rendu hommage au président Alassane Ouattara pour ses actions en faveur du développement des infrastructures routières. « Quand je rentrais à Ferké, tout à l’heure, ma tête était haute. Partout, la Côte d’Ivoire est en chantier. C’est ça, Alassane Ouattara… Son nom rime avec développement, paix, bonheur », se réjouie le ministre Adjoumani.
L’éléphant du Zanzan, comme il se fait appeler, a salué les producteurs qui, selon lui, malgré les difficultés qu’ils ont connu du fait de la Covid et des jassides rendent hommage au chef de l’Etat, le président Alassane Ouattara. « Cette année, vous avez connu beaucoup de difficultés. Mais quand j’entends votre porte-parole dire que ce n’est pas le fait du Gouvernement, cela me pousse à dire que vous êtes des gens responsables et réfléchis. Nous sommes en train de travailler pour que vous puissiez disposer de moyens afin d’être débarrassés des maladies comme les jassides », a promis le ministre Adjoumani.
Le projet Purga 2
Produit par de petits planteurs opérant sur des exploitations familiales, l’exploitation cotonnière est repartie dans plus de 5 000 villages et campements de 23 départements de la Côte d’Ivoire. La culture du coton est donc pratiquée sur une importante partie du territoire ivoirien.
Concernant la filière anacarde, la réforme de 2013 a permis d’améliorer les rendements, de réduire la pression foncière et de maîtriser l’environnement de la filière, par la mise à disposition de statistiques fiables sur la production à travers trois axes : la production, la commercialisation et la transformation.
Au regard des nombreuses difficultés de la filière coton et de la filière anacarde dû à la crise du Covid 19, le Gouvernement de Côte d’Ivoire, sous la houlette du Président Alassane Ouattara, a appuyé la filière coton et la filière anacarde à travers le projet Purga 2.
Ces différents appuis ont fait aujourd’hui du coton le quatrième produit agricole d’exportation de la Côte d’Ivoire. Le coton représente 7% des recettes d’exportation de la Côte d’Ivoire et contribue à hauteur de 1,7% au Produit intérieur brut (PIB).
De 350 000 tonnes en 2010, à plus de 1040 000 tonnes produites en 2021, l’anacarde est le deuxième produit agricole d’exportation de la Côte d’Ivoire. En 2022, elle contribue à plus de 9% du PIB avec un réel impact économique et social sur les populations des Zones de savanes.
Irène BATH (Envoyée spéciale)
AfrikMonde.com