Hydrocarbures : la Côte d’Ivoire trace les sillons de l’eldorado avec Baleine et Calao

13-3-2024 (AfrikMonde.com) Et de deux pour la Côte d’Ivoire, en matière d’hydrocarbures. En moins de deux ans, le pays se hisse progressivement sur le sommet des grandes nations productrices d’hydrocarbures. En septembre 2021, le Gouvernement annonçait la découverte du gisement Baleine. A peine ce projet d’un investissement de 10 milliards de dollars US entré en production qu’une autre annonce relative à la découverte d’un gisement est faite par le Gouvernement, le 7 mars 2024. Il s’agit du gisement Calao : fruit d’un travail minutieux de prospection réalisé par le géant pétrolier italien Eni, en partenariat avec Petroci Holding.

Cette nouvelle découverte, la deuxième plus importante en Côte d’Ivoire a été faite dans le bassin sédimentaire ivoirien sur le bloc pétrolier C1-205. Elle fait suite au forage du puits Murène-1X, d’une profondeur de 2 800 mètres à partir du fond marin, dans une tranche d’eau de 2 200 m, soit une profondeur totale de 5 000 m. Le puits a rencontré du pétrole léger, du gaz naturel et des condensats. Les estimations indiquent, pour le moment, des ressources en place de l’ordre de 1 milliard à 1,5 milliard de barils équivalent pétrole. Ce nouveau gisement, Calao, beaucoup plus riche en gaz naturel, permettra, à terme, de répondre aux besoins du pays en matière de production d’électricité.

Tout comme le gisement Baleine, ce nouveau gisement d’hydrocarbures va impacter durablement l’économie ivoirienne. Avec notamment de belles perspectives sociales. Outre les retombées économiques directes, cette découverte offre des opportunités de développement social pour la Côte d’Ivoire. A la clef, d’importants investissements annoncés dans la formation, l’éducation, la santé, la conservation de la forêt et l’agriculture.

Faut-il le rappeler, a mise en production du champ géant Baleine a démarré le 27 août 2023, moins de deux ans après sa découverte. Pour la phase 1, un FPSO (unité flottante de production, de stockage et de déchargement) assure le traitement de 15 000 barils/jour de pétrole et d’environ 25 millions de pieds cubes/jour de gaz.

Ephraïm Aboubacar

AfrikMonde.com