Filière coton et anacarde : Les producteurs disent merci à Ouattara pour l’amélioration de leur cadre de vie

(24-07-2023) AfrikMonde.com Les acteurs des filières de l’or blanc, à savoir le coton et de l’or gris, à savoir l’anacarde ont choisi la journée du samedi 22 juillet 2023 pour rendre hommage au président Alassane Ouattara pour sa contribution à leur bien-être et de leur famille.

La cérémonie d’hommage s’est déroulée à la place ADO de Ferké, chef-lieu de la région du Tchologo région dont le département de Kong, la terre du président Ouattara, est intégré.

Dès son accession au pouvoir en 2011, le Président Ouattara, homme de vision, de conception, d’action, et stratège du développement a très rapidement engagé la réforme des filières coton et anacarde ; une réforme qui a été stabilisée dans la loi 2013-656 du 13 septembre 2013.

La réforme de ces deux filières a permis aux acteurs d’améliorer leur niveau de vie.

En effet, les acteurs de la filière coton ont reçu, au titre des différentes campagnes, d’importants revenus. Sur la période 2016-2017, ils ont reçu 87 milliards Fcfa ; pour la campagne 2017-2018, ce sont 108 milliards Fcfa; campagne 2018-2019, ce sont 122  milliards Fcfa; 2019-2020, une enveloppe de 147 milliards Fcfa et 2020-2021, ce sont 168 milliards Fcfa qui ont été versés aux producteurs.

Pour les acteurs de l’anacarde ce sont : 338 milliards Fcfa qu’ils ont reçu en 2016 ; puis 509 milliards Fcfa en 2017 et enfin 404 milliards Fcfa en 2018.

« Ces différents revenus ont permis à ces acteurs d’avoir un niveau de vie amélioré, une dignité retrouvée, les principales responsabilités assurées au niveau des cellules familiales, un habitat amélioré sur l’ensemble des zones de productions du coton et d’anacarde, puis l’acquisition de plus de motos en circulation. Ce sont des producteurs propriétaires de voitures que l’on a aujourd’hui. Même des équipements comme canal horizon ont fait leur pénétration dans les villages. Nos parents n’attendent plus les mandats des fonctionnaires pour assurer les charges de leur famille ; d’ailleurs certains sont en compétions avec les fonctionnaires, les défiant parfois sur le terrain financier », se félicite le Directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde, Docteur Adama Coulibaly.

La Banque mondiale aux côtés des producteurs

Le Conseil du Coton et de l’Anacarde (CCA) a mérité la confiance de la Banque mondiale qui lui a accordé un prêt de 200 millions de dollars américain, soit 100 milliards Fcfa. Ce financement permet de re-profiler les pistes dans les zones de productions pour faciliter la circulation des produits agricoles en général et de l’anacarde et du coton en particulier ; d’aménager des zones agro-industrielles pour donner de la valeur ajoutée aux produits de l’anacarde contribuant à créer des emplois pour les jeunes et les femmes dans les régions de productions, avec pour conséquence heureuse d’assurer la pérennité et la viabilité sur le long terme de la filière anacarde.

Cette enveloppe a permis également de construire des magasins de stockage pour mieux assurer la fonction de régulation du CCA ; de construire un centre de valorisation de la coque pour préserver un environnement propre et sain de la transformation ; et de créer les conditions d’accès aux marchés internationaux des amandes qui sortent des usines ivoiriennes par un programme de certification de toutes les unités de transformation.

L’appui financier de la Banque mondiale permet aussi la réalisation de forages à énergie solaire dans 52 villages des zones de productions du coton et de l’anacarde pour donner de l’eau potable dans les conditions modernes.

Les acquis de la filière

La réforme de la filière anacarde a permis la mise en place d’un dispositif de conseil agricole opérationnel avec au moins 309 Agents de l’Anader dédié aux producteurs d’anacarde, l’intensification de la recherche agronomique pour l’amélioration des variétés, l’aménagement et l’équipement d’un laboratoire d’analyse de sol, le renforcement du dispositif de commercialisation intérieure qui permet une adéquation des prix intérieurs avec évolution du marché extérieur, la mise en place de mesures incitatives audacieuse qui ont accéléré ces dernières années le processus de transformation locale des noix de cajou, puis la reconnaissance officielle, par décret, en octobre 2022, de l’Organisation Interprofessionnelle Agricole de l’Anacarde (OIA) en vue d’une plus grande professionnalisation des acteurs de la filière.

Pour la filière coton, l’axe principal a été l’attribution de zones exclusives d’activités aux sociétés cotonnières sur la base d’un cahier des charges et le soutien continu du Gouvernement aussi bien au niveau du prix de cession des intrants aux producteurs que du prix d’achat du coton graine, d’autre part. L’attribution de zone exclusive d’activité a permis une plus grande responsabilisation des sociétés cotonnières et une plus grande compétitivité des mêmes entreprises par la réduction des frais d’approche.

La production est ainsi passée de 310 114 tonnes au titre de la campagne 2015-2016 à un record de 559 623 tonnes en 2020-2021.

En considérant les appuis apportés en termes de subvention des prix de cession des intrants, de soutiens aux prix d’achats du coton graine et les interventions conjoncturelles du fait de la COVID-19 et de la crise des jassides, les appuis cumulées du Gouvernement à la filière coton sur les six dernières années ont franchi les 150 milliards Fcfa.

En dix ans, de 2012 à 2022, la production ivoirienne de noix de cajou est passée de 450 000 tonnes à 1 028.137 tonnes de noix brutes, avec une croissance moyenne de 50 000 tonnes par an. La campagne 2023 devrait s’achever avec une production de l’ordre de 1 250 000 tonnes, largement au-delà de la prévision de 1 050 000 tonnes.

S’agissant toujours de la filière anacarde, il convient de saluer les performances de l’industrie de transformation dont le niveau est passé de 6,2% de la production nationale, en 2016, avec 40 383 tonnes de noix brutes transformées à 21,8%, en 2022, avec 224 036 tonnes transformées.

Cette progression dans la transformation de l’anacarde qui devrait atteindre un taux de 50% à l’horizon 2030, donne la preuve d’un dynamisme irréversible enclenché dans ce secteur. Elle traduit aussi le fait que les acteurs de la filière, en général, et ceux de l’industrie de transformation, en particulier, ont parfaitement épousé la ferme volonté du Président de la République de faire du développement de l’Agro-industrie, un axe essentiel de sa politique de transformation structurelle de l’économie de la Côte d’Ivoire.

Il s’agit d’autant d’acquis qui donnent ainsi raison aux producteurs de coton et d’anacarde de rendre hommage au Président de la République, Alassane Ouattara et encore attester de leur attention en la personne du président, en sa vision et sa politique de développement.

Irène BATH (Envoyée spéciale)

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