6-9-2022 (AfrikMonde.com) Le PDCI-RDA, par la voix de son porte-parole, Brédoumy Kouassi Soumaïla, coordonnateur de la grande cellule de communication, s’est vivement élevé contre la récente sortie du président du FPI Affi N’guessan. Il lui a vivement demandé de s’abstenir de parler du PDCI-RDA.
Brédoumy Kouassi Soumaïla, porte-parole du PDCI-RDA a animé une conférence de presse dans la matinée du lundi 05 aout 2022, au siège de son parti à Abidjan-Cocody. A cette occasion, il s’est a fait un tour d’horizon de la vie de son parti, la vie de la nation, les nouveaux organes mis en place dans son parti, la tenue du bureau politique du 29 septembre 2022, les mesures sociales annoncées par le chef de l’Etat et les questions saillantes de l’actualité nationale et internationale.
Dans ce cadre, il a dénoncé des défaillances dans le Recensement général de la population. « Le RGPH pose un problème d’interprétation. Le taux de croissance de la population de 2014 à 2021. Pour lesquels nos calculs ne sont pas concordants avec les calculs de l’Etat. Et nous estimons que cela n’est pas normal. On nous parle d’un glissement des résultats du RGPH vers la liste électorale. Cela n’est pas normal ! Le recensement est déclaratif, alors que l’identification se fait avec les pièces d’identité des parents. Nous nous opposons à cela », a-t-il dénoncé avant d’aborder les questions que violence en politique.
« Malgré toutes les adversités, notre parti est un parti fort qui peut rebondir pour reconquérir le pouvoir », a indiqué M. Brédoumy avant d’évoquer la question de la libération des trois soldats ivoiriens sur 49 militaires détenus au Mali. « Notre parti a de l’expérience dans la gestion des affaires courantes. La Défense, les Affaires étrangères et la monnaie sont de la souveraineté du chef de l’Etat. Et nous pensons que quand il a des problèmes à ces niveaux, il faut les gérer avec discrétion, humilité et diplomatie. Ce ne sont pas les déclarations tonitruantes qui vont résoudre le problème. Même si nous ne faisons pas de déclaration, nous travaillons en sourdine pour que les dossiers avancent », a-t-il poursuivi.
En outre, il s’est prononcé sur les récentes déclarations du président du FPI, Pascal Affi N’guessan indiquant qu’aucun cadre ne sortait du lot, pensant à l’élection présidentielle de 2025. « Affi est toujours en train d’accuser Bédié et le parti. Je suis à l’Assemblée nationale avec lui. Je ne l’ai jamais vu prendre la parole. C’est quand il sort de l’Assemblée qu’il parle », a-t-il révélé avant de le mettre en garde.
« Qu’il arrête de parler du PDCI-RDA. Qu’il s’occupe de lui-même. Il est allé aux élections en 2015, KKB était candidat. Combien de pourcentage de voix a-t-il eu par rapport à KKB ? Si c’était Affi notre véritable adversaire, le Pdci n’aurait pas de problème. Quelqu’un qui n’a même pas un groupe parlementaire veut se comparer à quelqu’un qui est le deuxième parti politique dans le Parlement. Nous ne pouvons pas comprendre cela ! » a-t-il insisté.
Brédoumy Soumaïla a également évoqué l’échec du candidat du Pdci Jacques Mangoua, lors de l’élection législative partielle de Bodokro (Centre). « C’est un de nos fiefs qui vient de tomber », a-t-il indiqué avant d’en donner les raisons. « Le taux de participation était très faible (…) Ce n’est pas la seule tenue du Pdci qui fait gagner une élection. Nous allons en toute responsabilité tirer les leçons. Cet échec va être analysé », a-t-il fait savoir. Pour éviter cela, le conférencier a expliqué la mise en place de l’appel à manifestation d’intérêt qui, selon lui, permettra de renforcer la discipline dans son parti et favoriser des victoires certaines.
Sarah Géneviève
AfrikMonde.com