Soutenance de thèse de Doctorat : en Côte d’Ivoire, Kouassi Bath Yao Moïse obtient la mention « très honorable »

Dr. Kouassi Bath Yao Moïse entouré de ses siens (PH/CG)

Bouaké, 01-02-2022 (AfriKMonde.com) Le 26 janvier 2022 restera à jamais, une date inoubliable pour les parents et proches de M. Kouassi Bath Yao Moïse qui ont effectué nombreux le déplacement à Bouaké;  ville du centre de la Côte d’Ivoire, située à 350 km d’Abidjan. Le motif : la soutenance de thèse en médecine de leur neveu, ami et fils Kouassi Bath Yao Moïse, sur le thème : « Prévalence de la maladie rénale chronique chez le sujet porteur de syndrome drépanocytaire majeur, suivi à la consultation d’Hématologie clinique au CHU de Bouaké ».

A y voir de près, personne ne voulait se faire conter cet important événement.  En effet, la thèse qui portait sur la prévalence de la Maladie rénale chronique (…) a pour objectifs spécifiques, selon l’impétrant de déterminer la prévalence de la maladie rénale chronique ; décrire les caractéristiques de la population étudiée et identifier les facteurs favorisant la maladie rénale chronique dans cette population d’étude. Au terme de son exposé qui a duré 14 minutes d’horloge, l’impétrant a fait d’importantes recommandations.

A l’en croire, la population se doit de connaître son statut hémoglobinique surtout les sujets à risque (sujet ayant des parents drépanocytaires).Poursuivant, il a exhorté les autorités politiques et sanitaires à organiser des campagnes de sensibilisation et d’informations sur la drépanocytose ainsi que ses complications notamment la maladie rénale chronique. Pour lui, il est nécessaire d’intégrer le dépistage de la drépanocytose dans les examens prénuptiaux, rendre disponible le bilan rénal et surtout à moindre coût au sein de l’hôpital, rendre également disponible et accessible l’Hydroxyurée et assurer l’effectivité de la Couverture Maladie Universelle (CMU). Les professionnels de la santé, a-t-il dit, devront quant à eux, diagnostiquer précocement la drépanocytose et dispenser des soins adéquats chez le drépanocytaire, suivre régulièrement de manière efficiente les sujets drépanocytaires et faire le dépistage annuel des complications évolutives de la maladie génétique.

Les parents et patients drépanocytaires, selon lui, ont pour devoir d’accompagner leurs enfants et adhérer aux règles de l’éducation thérapeutique, assurer leur suivi régulier  de sorte à appliquer les mesures préventives, tout en les préparant psychologiquement à la prise régulière des médicaments et au respect des rendez-vous non sans les sensibiliser à la mise à jour des vaccins.

Au terme de sa brillante présentation, sous le regard admirateur du Pr. Tia Mélanie, Me de Conférences Agrégée en médecine à l’UFR Sciences Médicales de L’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest (l’UCAO), par ailleurs directrice du Centre National de Prévention et de Traitement de l’Insuffisance Rénale ‘CNPTIR) de Bouaké et Spécialiste de Néphrologie, le jury l’a, à l’unanimité, élevé au grade de docteur avec la mention « très honorable » suivie de félicitations, sous un tonnerre d’applaudissement de l’auditoire. Le désormais docteur Kouassi Bath Yao Moïse agrandit ainsi le cercle des docteurs d’État en médecine de Côte d’Ivoire.

L’assertion du poète dramaturge Français , Pierre Corneille   » Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre d’années » a tout son sens.

Clarisse GBAKU

 

 

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