9-6-2024 (AfrikMonde.com) Le temps commence à faire son effet. Et l’album « Maman ne pleure pas » de l’artiste chanteuse Naya Sophonie, 03 ans après sa sortie, est de plus en plus apprécié par de nombreux mélomanes. Cette œuvre de 06 titres de Monique Aya N’Guessan, nom de l’artiste à l’état civil, trempée dans la musique urbaine et de la variété, visite plusieurs thèmes.
« Maman ne pleure pas », titre-phare de l’album, est une exhortation de la femme au courage, à la persévérance et surtout à la résilience face aux défis quotidiens qu’elle rencontre au foyer notamment. ‘’Mékoko’’, l’un des titres bien enlevés de cette œuvre, évoque la situation de l’orphelin et aussi une invitation à ne rien lâcher. ‘’La Paix’’, soutenue par une agréable mélodie, est un hymne à la réconciliation nationale. L’amour et ses éternelles épines sont repris dans « Tomoli glacé ».
C’est l’une des chansons les plus appréciées par ceux qui ont le bonheur d’écouter la voix suave de Naya Sophonie, la jeune dame de Diabo, sous-préfecture de Bouaké. L’ambiance traditionnelle du V Baoulé est reprise de fort belle manière dans « N’Gowa ». Quand la chanson » N’Sikan » vient rendre hommage au valeureux transporteur Baoulé et la sécurité dans les gares routières qui est de plus en plus de mise selon l’artiste.
En somme, comme le vin qui se bonifie au fil du temps, « Maman ne pleure pas » commence à s’imposer et à être apprécié partout où l’artiste est passée, notamment à la dernière édition du Festival des grillades. Cette montée en puissance est une suite logique quand on a une idée des doigtés qui ont façonné l’album.
De feu N’Guessan Santa, célèbre arrangeur, à Moussa Doumbia pour arriver à Échantillon qui a finalisé l’album. Aujourd’hui, Naya Sophonie qui produit elle-même ses œuvres, lance un appel à tout mécène. Elle qui veut « se faire une place » sur la scène musicale ivoirienne, elle qui « cherche à faire mieux » pour aller toujours plus loin.
Romarick N. Foua
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