Abidjan le 12-01-2022 (AfrikMonde.com) Plus rien ne va entre les acteurs de la filière oignons et M. Touré Adama, le président de la Coordination des gares routières de la commune d’Adjamé, située au nord de la commune du Plateau.
A l’origine de cette situation, une taxe ’’exorbitante’’ imposée aux acteurs de ladite filière relative au stationnement et déchargement de leurs marchandises. Du moins, c’est ce qui ressort des propos de Oulaï Claude François, chargé de Communication de l’interprofession oignon et de Koffi Geoffroy, directeur exécutif de ladite structure qui étaient le mardi 11 Janvier 2022, au siège des Patrons de la presse en ligne de Côte d’Ivoire. En effet, selon lui, la taxe qui était de 1 000 FCFA est passée aujourd’hui à 75 000 FCFA ‘’sans raison apparente’ ’Ce qu’il explique non sans marquer son ras-le-contre ce qu’il considère comme un abus. « Au départ nous nous acquittions de la modique somme de 1000 FCFA pour le déchargement de notre marchandise. Mais contre toute attente, cette taxe et passée à 10 000 FCFA l’an 2000 puis à 75000 FCFA. Exaspérés par cette augmentation abusive, nous avons opté pour la voie du dialogue en négociant l’imposition à la baisse. Au terme de plusieurs tractations, la Coordination nous exige la somme de 60.000 FCFA. Nous nous acquittons certes de ce montant, mais il faut reconnaître que nous ne nous en sortons pas. Ce coût est très élevé. Nous avons donc saisi l’interprofession pour nous venir en aide », confiait l’un des responsables de la filière oignon.
Joint de son côté au téléphone le mardi 11 janvier 2022 par Nando Dapa Kobenan, président de l’Union des patrons de presse de Côte d’Ivoire, pour plus d’explications sur cette crise, Touré Adama a fait savoir que son ‘’adversaire’’ s’est illustré de la mauvaise manière en ‘’haussant’’ le ton et donné l’ordre pour le déchargement des engins. Ce que Oulaï Claude François balaie du revers de la main, indiquant avoir fait des propositions pour le déchargement d’un camion.
Créer en 2014, l’interprofession oignon ambitionne de faire la promotion de la production nationale d’oignon, de sorte à satisfaire les besoins intérieurs d’au moins 30% d’ici cinq ans ; d’accroitre la production locale de semences d’oignon ; de structurer le marché de l’oignon en Côte d’Ivoire et de transformer l’oignon en produits dérivés. Espérons que cette guéguerre n’altère en rien les ambitions de cette structure.
Clarisse GBAKU