[Côte d’Ivoire/ Vulgarisation de l’Artémisia] Clarisse Kouamé plaide pour l’obtention d’un agrément du gouvernement

Clarisse Kouamé, dans sa plantation aidée par des contractuels (PH/DR)

Abidjan, 14-05-2021 (AfrikMonde.com) Commerciale de formation, Clarisse Kouamé a opté pour la culture des plantes médicinales. Notamment l’Artémisia. Rencontrée, elle livre les secrets de cette plante et plaide pour sa vulgarisation.

Des plants d’Artémisia destinés à la vente (PH/DR)

Sous un soleil ardent, Clarisse Kouamé d’arrache-pied dans sa plantation située dans un village de la commune de Tiassalé. Son goût poussé pour les plantes l’a conduite dans le domaine de l’agriculture, ‘’particulièrement pour les plantes médicinales’’. « Le domaine de l’emploi étant très rude, j’ai opté pour la culture de l’artémisia ; une plante réputée pour ses vertus cicatrisantes et antipaludéen», justifie-t-elle avec un sourire éclatant. Non sans préciser qu’elle fait la tisane séchée, la semence et des plants en pots. Ambitieuse et travailleuse, Clarisse Kouamé s’est investie également dans la production de tisane qu’elle a baptisé ‘’Super panacée’’ qui, selon elle traite  la stérilité masculine et féminine, les problèmes de nerfs, la fatigue générale, l’hémorroïde et l’insomnie. « Je possède aussi de la poudre de Moringa pour l’ulcère d’estomac», révèle par ailleurs l’artémisicultrice.

Concernant les coûts de ses produits, elle soutient qu’ils varient de 1000 à 10 000 FCFA. « Tout le monde peut utiliser les produits de la boutique Ste Bakhita santé bio. Vous trouverez les produits à Yopougon Banco carrefour policiers route Abobodoumé en passant par le Banco ainsi qu’Adjamé 220 Logements derrière l’agence SIB route Fraternité Matin. »

Le découpage 

A la question de savoir si elle peut conseiller cette activité à  la jeunesse ivoirienne, dame Clarisse Kouamé a répondu sans ambages : « Bien-sûr que nous  conseillons cette activité à la jeunesse. Nous perdons  nos valeurs médicinales au profit des médicaments conventionnels. Je ne dis pas de ne pas aller à l’hôpital mais, il  y a de petits bobos qu’on peut gérer sans toutefois avoir recours à la médecine moderne. » Aussi, elle sollicite la clémence  de l’Etat pour l’obtention de l’agrément devant  favoriser la vulgarisation de l’artémisia qui, à l’en croire ‘’est un excellent remède contre paludisme’’.

Une vue de produits bio africains pour le traitement de l’ulcère d’estomac,  hémorroïdes, l’asthme etc.

« C’est vrai que les grandes firmes pharmaceutiques souffriront un peu, mais nous aurons moins de cas de paludisme surtout que c’est une tisane 100% bio. Les solutions naturelles ont fait l’objet de milliers d’études scientifiques. La nutrition, les plantes médicinales, les compléments alimentaires, l’acupuncture, la méditation ou encore l’homéopathie pourraient même aider dans la lutte de maladies graves ou considérées comme incurables par la médecine classique. Il est important que nous accordons une grande importance aux traitements naturels qui, en dépit de sa proximité, sa disponibilité et son efficacité ne comportent pas de substances pouvant engendrer d’autres maladies », conclut-elle.

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A noter que Mme kouamé dispose d’une boutique en ligne pour la promotion de produits de santé naturel africain pour soigner les ulcères d’estomac, les hémorroïdes, l’asthme.

Cette boutique  est dénommée  » la boutique Ste Bakhita santé bio ». 

Clarisse GBAKU