[Côte d’Ivoire/Présidentielle 2020] « Nous qui avons survécu à cette guerre, je pense que notre rôle est de créer les conditions d’une paix durable en Côte d’Ivoire », a confié Charles Blé Goudé sur RFI

Abidjan,17-06-2020 (AfrikMonde.com) Charles Blé Goudé ex-ministre de la jeunesse ivoirienne, est revenu sur les conditions d’une paix durable dans son pays, au cours d’une interview à lui accordée par RFI, ce jeudi 17 juin 2020.

Charles Blé Goudé, ex- ministre de la Jeunesse sous l’ancien chef de l’Etat de Côte d’Ivoire, Gbagbo Laurent a invité les ivoiriens à un esprit de paix. « Faisons un effort pour nous parler, faisons un effort pour faire la différence entre la soumission et les compromis politiques, tout est fait de dialogue, tout est fait de négociation. Nous qui avons survécu à cette guerre, je pense que notre rôle est de créer les conditions d’une paix durable en Côte d’Ivoire. Voilà mon message, voilà mon appel à la cote d’Ivoire, je me remets aux autorités de mon pays et je souhaite rentrer en Côte d’Ivoire pour prendre ma place auprès des miens », a confié l’ex-ministre de la jeunesse.

Rappelant par ailleurs, qu’il n’est pas candidat à la présidentielle d’octobre 2020, il a indiqué que, pour lui, le plus important n’est pas de gagner de gagner les élections, mais de créer les conditions d’une élection transparente.

Continuant, Charles Blé Goudé a plaidé pour son retour en Côte d’Ivoire.« Je me remets aux autorités de mon pays et je souhaite rentrer en Côte d’Ivoire pour prendre ma place auprès des miens », a-t-il plaidé, avant d’ajouter :« Et ce jour, je voudrais dire que je me rends disponible pour faire ma part. je suis un opposant, je continuerai de critiquer ce que j’estime n’est pas bien faire, je continuerai d’apprécier ce que j’estime est bien fait, et je continuerai de faire des propositions, mais le plus important pour moi ce n’est pas de gagner les élections, mais de créer les conditions d’une élection transparente, de créer les conditions d’une cote d’ivoire qui demain va prendre sa place dans le concert des nations. Je ne désespère pas bien que j’ai peur, les propos du genre « non il y a rien, non il y a rien », je suis mieux placé pour vous dire qu’il n’y a jamais rien. Faisons un effort pour nous parler, faisons un effort pour faire la différence entre la soumission et les compromis politiques, tout est fait de dialogue, tout est fait de négociation ».

Clarisse GBAKU