Côte d’Ivoire/Région du Lôh-Djiboua : à quand la fin du calvaire des usagers de l’axe routier Lakota-Gueyo ?

Ici, le calvaire vécu au quotidien par les usagers de l’axe routier Lakota-Gueyo.

25-4-2024 (AfrikMonde.com) Parcourir l’axe routier Lakota-Gueyo relève d’un vrai parcours du combattant. Tant il est impraticable ! Les usagers de cette voie éprouvent de nombreux problèmes à rallier le département de Gueyo en cette saison pluvieuse et cette situation n’est pas faite pour arranger les populations vivant dans les départements de Lakota et Gueyo

Elles ont toutes les yeux tournés vers le Président de la République, pour mettre fin à leur calvaire qui dure depuis des années. Leur vœu, en effet, est de voir enfin démarrer les travaux de bitumage de cette voie confiés depuis bien longtemps à la société Sodistra SA. Elles ne manquent pas de rappeler l’importance de cette voie indispensable pour l’écoulement des produits agricoles tels que le cacao, le café et l’hévéa.

En attendant, les usagers sont sujets à de nombreux braquages et vols à mains armées à cause du mauvais état de ce tronçon, dont le début du bitumage avant annoncé pour le début du premier trimestre de l’année 2023. Des cadres des deux départements et non des moindres interpellent le chef de l’Etat.

Les fonctionnaires et agents de l’Etat, notamment les enseignants, menacent de quitter la zone. L’insécurité gagne du terrain avec la résurgence des coupeurs de route. « Nous demandons au Président de la République de penser au désenclavement de notre département. Les 4 voies d’accès sont impraticables. Il y’a beaucoup de difficultés chez nous », déplore Amand Virgile Godo, un fils du département de Lakota.  Hormis la route, le département de Gueyo fait également face à un manque d’infrastructures de base telles qu’une banque, un château d’eau et bien d’autres.

Ne sachant plus à quel saint se vouer, Amand Virgile Godo entreprend en ce moment des démarches auprès du Ministre de l’Entretien et de l’Equipement routier, Amédée Kouakou. Le dossier serait en bonne voie aux dires de notre interlocuteur.

Samuel Kouamé

AfrikMonde.com