Côte d’Ivoire/ l’Upci annonce son retrait du processus électoral et révèle que son parti a obtenu plus de 1% de parrainages

Abidjan, 31-08-2020 (AfrikMonde.com)« J’ai décidé, en accord avec les valeurs, les idéaux de paix et d’unité de la nation promus par l’Upci, de me retirer provisoirement du processus électoral en cours. Et je lance un appel solennel à la retenue »,a annoncé Me Soro Brahima Président de l’Union Pour la Côte d’Ivoire (UPCI), le dimanche 30 août 2020, au cours d’une conférence tenue à son siège à Angré, dans la commune de Cocody, non sans préciser que sa formation politique fera ‘’valoir ses aspirations  profondes ‘’ au moment venu.

Outre cette information majeure, le président de l’Upci s’est appesanti sur  l’actualité politique ivoirienne notamment les questions de la candidature du président Alassane Ouattara et celle du parrainage des candidats. Là-dessus, Me Soro Brahima a  confié que son parti a obtenu plus de 1% de parrainages dans 18 régions et districts à savoir : le Haut Sassandra, l’Iffou ; le Gontougo ; le Hambol ; le Goh ; l’Indénié-Djuablin ; le Poro ; le Bélier ; le Gboklê ; Yamoussoukro ; le Bafing ; le Guemon ; l’Agneby-Tiassa ; Le Sud Comoé ; Abidjan ; la Bagoué ; le Loh-Djiboua  et le Nzi.

Se prononçant par ailleurs sur le retrait ‘’provisoire’’ de son parti au processus électoral en cours, Me Soro Brahima a expliqué que « depuis la décision de l’Upci prise le 25 juillet 2020 de parrainer une candidature à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, de gros nuages d’incertitude et de confusion sont venus s’amonceler au-dessus de notre pays ; parce que l’offre politique alternative dont nous sommes porteurs ne peut être audible lorsque des manifestants aux mains nues sont assassinés par des forces ».

Au regard de ce constat, l’Union pour la Côte d’Ivoire a proposé plusieurs solutions qui sont entre autres, le dialogue avec l’opposition, l’application des termes de l’arrêt de la Cour africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, la réforme de la Commission centrale, de la CEI,  par la nomination de nouveaux représentants de l’opposition et de la société civile d’une part et les commissions locales par la reprise de l’élection de leurs bureaux etc. de sorte à éviter à nouveau , une probable crise préélectorale et postélectorale en Côte d’Ivoire.

Clarisse GBAKU