Côte d’Ivoire : le festival « KÔAA-IVA » bientôt lancé à Bouaflé pour valoriser la culture Gouro

Le festival est placé sous l’égide du Ministre en charge de la Culture, Harlette Badou kouamé N’Guessan.

26-7-2021 (AfrikMonde.com) Un festival pour célébrer et valoriser la culture du pays Gouro à travers sa musique. Ça se passera du vendredi 13 au dimanche 15 août prochain à Bouaflé à l’initiative de l’hebdomadaire panafricain  » Afrique-vision ».

Ce festival dénommé  » KOOA-IVA » sera placé  sous l’égide du Ministre de la Culture, Harlette Badou Kouamé N’Guessan, et sous le Haut-parrainage du Ministre de la Bonne Gouvernance, du Renforcement des capacités et de la Lutte contre la corruption, Épiphane Zoro Bi Ballo, et sous la présence effective du Ministre Adama Koné.

Un événement qui fera de Bouaflé, capitale de la région de la Marahoué, le temps de ce festival, l’épicentre de la musique Gouro, plus précisément à l’espace du groupe scolaire Michel Yoman Diby au quartier Kôkô. Il faut rappeler que longtemps à la recherche d’un cadre permanent de valorisation de la culture au pays Gouro, l’hebdomadaire panafricain, « Afrique-Vision », dont l’un des objectifs majeurs est la promotion de la culture dans toute sa diversité, organise cette première édition du festival culturel « KÔAA-IVA », autour du thème « Tendons-nous la main pour une Côte d’Ivoire réconciliée« .

Pendant ces trois jours, précisent les organisateurs de l’événement,  le public aura droit à un événement coloré de prestations d’artistes, de prestations d’humoristes, de conférences publiques dont les thèmes porteront notamment sur les IST-VIH, les grossesses précoces et les addictions à l’alcool et à la drogue. Il y aura également une opération don de sang.

Ce festival sera aussi une opportunité  pour le  brassage culturel où le « Vivre-Ensemble » ne saurait être un vain appel à la cohésion sociale, mais, pour une Côte d’Ivoire nouvelle, une Côte d’Ivoire réconciliée.  Les opérateurs économiques en profiteront pour établir un  contact direct avec les  populations, une véritable opportunité d’affaires. En définitive, le Commissaire général de ce festival, Laye  Bi Foua,  entend apporter sa modeste contribution, à travers ces moments festifs, sa pierre  à l’édification d’une réconciliation vraie, condition idéale pour un développement économique solide.

Thès Dosso

AfrikMonde.com