AfrikMonde.com (30-10-2023) Engagée dans l’autonomisation de la femme, la Fondation AWI œuvre à travers trois domaines d’activités stratégiques. A savoir l’autonomisation économique de la femme ; le développement communautaire (autonomisation sociale) et la facilitation (communication & partenariats).
Ainsi, grâce à son concept ‘’Ma Cantine, je parraine un repas chaud’’, la Fondation AWI mène une recherche constante d’autonomisation économique pour le compte de sa cible, que sont les productrices, transformatrices, et commerçantes, qui couvre toute la chaîne de valeur agricole.
Le programme ‘’Ma Cantine, je parraine un repas chaud’’ a pour but non seulement d’offrir des repas aux élèves dans les cantines scolaires des écoles primaires publiques en appui aux efforts de l’Etat à travers la Direction des Cantines Scolaire mais aussi de créer un marché local pour les femmes productrices en développant ainsi des Activités Génératrices de Revenus (AGR).
A travers ce programme lancé en 2020, la Fondation poursuit trois objectifs à savoir : combler le déficit de repas équilibrés constaté dans les cantines scolaires ; réduire le taux d’abandon subséquent des élèves ; garantir via des repas une importante quote-part de l’approvisionnement des cantines scolaires des zones d’activités des Groupements de Femmes Productrices.
Acquis du programme ‘’Ma Cantine, je parraine un repas chaud’’
Au cours du Meet Up 3 du Cewa Mag, jeudi 26 octobre 2023, au siège de la Fondation AWI à la Riviera Golf, les acquis de ce programme ont été présentés.
Le coordonnateur de la Fondation AWI a cité, entre autres acquis, la signature d’une convention de partenariat le 10 octobre 2019 avec le Ministère de L’Education Nationale et de l’Alphabétisation (MENA). La mise à disposition d’environs 900 plats par la Fondation, ce qui représente 16 000 plats chaque année servis sur la période Novembre à Mai de l’année scolaire à l’EPP Nadiani Mory à Touba, dans la Région du Bafing. La Fondation AWI a bénéficié d’un appui budgétaire de la GIZ d’un montant 44 150 110 Fcfa durant une période de 18 mois (Décembre 2021-mai 2023) à travers sa composante renforcement de capacités et d’actions de 12 groupements de 300 femmes exploitantes agricoles en vue de l’approvisionnement en vivres de 8 cantines scolaires dans 8 collèges de proximité.
« Après trois années d’expérience dans le secteur de l’alimentation scolaire, le retour d’expérience a révélé la nécessité d’œuvrer à la diversité alimentaire et au renforcement de la qualité nutritionnelle des repas proposés dans les cantines scolaires. A ce titre, le cacao, fort de ses qualités nutritionnelles avérées et de sa disponibilité au sein des Groupements de Femmes Transformatrices, nous en offre l’opportunité. Ainsi, la Fondation AWI a décidé, en collaboration avec la DCS, d’initié une composante du programme à l’introduction d’une bouillie locale enrichie avec la poudre de cacao dans le menu des cantines avec la phase pilote réussie financée par la GIZ à travers son programme de Soutien à l’Initiative Cacao Durable d’un montant de 19 541 000 Fcfa pour la promotion de la consommation du chocolat en Côte d’Ivoire auprès des enfants de 5 à 12 ans dans les cantines scolaires de Décembre 2022 à février 2023 dans cinq écoles dans la région de l’Indénié-Djuablin », a souligné Arnaud Boni, Coordonnateur de la Fondation AWI.
Bilan 2022-2023
Pour l’année scolaire 2022-2023, 29% des écoliers du secteur public ivoirien ont eu accès à la cantine. Les 125 000 rationnaires issus des 613 écoles qui bénéficient du programme McGovern-Dole ont eu droit à un repas chaud et équilibrer pendant 60 jours sur 95 prévus selon les rétrocessions.
L’Etat, par son allocation budgétaire, a permis à 4789 cantines scolaires de fonctionner pendant 20 jours d’école.
La fondation AWI s’est donnée pour objectif dans son programme d’appui aux efforts pour l’année 2023-2024 d’offrir 60 000 repas chauds à midi à 3 000 élèves sur 25 jours dans 15 écoles afin d’améliorer de façon pérenne la sécurité alimentaire ; améliorer de 20% les revenus des groupements de femmes productrices de vivriers de façon pérenne ; réduire le taux d’abandon scolaire (-10%) et réduire le taux de grossesse en milieu scolaire (-5%). Le coût total de cette opération de collecte est évalué à 30 000 000 Fcfa.
Irène BATH
AfrikMonde.com