16 avril 2023 Afrikmonde : « Quelle contribution des petites mines au développement du secteur minier en côte d’ivoire », c’est le thème de l’atelier organisé par l’Association des Agents Techniques des Mines (2ATM), le samedi 15 avril dernier à Yamoussoukro. Cet atelier qui a réuni plusieurs acteurs du secteur minier en Côte d’ivoire, était placé sous la présidence du Ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Coulibaly Sangafowa. Selon le président de 2ATM, Tiaon BI Santos, l’exploitation minière connaît un développement considérable dans le monde et plus précisément en Afrique « En côte d’ivoire, son développement est assez récent, mais il connaît un essor spectaculaire grâce à la hausse du cours du marché de l’or et la politique de diversification des activités économiques. Le Gouvernement ivoirien ayant pris la pleine mesure des enjeux liés à l’exploitation de ce précieux métal, a révisé sa législation en la matière avec l’adoption de la loi n° 138-2014 du 24 mars 2014 portant code minier ainsi que les ordonnances et de nouveaux décrets afin de favoriser l’exploitation des petites mines », a-t-il fait noter avant de relever que « malgré les moyens mis en œuvre dans le développement des petites mines, ce secteur est jonché de plusieurs problèmes qui freinent considérablement son essor ».Fort de ce constat, au cours de cet atelier, il s’agira pour eux, de faire le diagnostic, à savoir comment aider ce secteur à apporter une contribution efficiente dans l’économie de la côte d’ivoire. Comment faire pour que le domaine des petites mines puissent emboîter le pas des grandes mines pour que le secteur en général soit un pilier dans l’économie sur lequel notre pays peut compter. » a-t-il souligné.Quant au directeur régional des mines, de Yamoussoukro Kouale Guy Silvère, représentant le Ministre des mines, il a invité les participants à aller plus loin dans leur réflexion, parce qu’il y a plus d’une décennie, que l’Etat a instauré la loi portant code minier, et la vision première de cette politique est de parvenir à terme à un développement durable des ressources minières à travers notamment la poursuite, l’intensification de la recherche géologique, le renforcement du rôle régalien de l’Etat. Car le secteur peine encore à répondre utilement. « Après bientôt une décennie d’implémentation de cette politique, il apparait opportun de faire une pause pour en dresser un bilan afin de mieux de ménager pour répondre aux nouveaux défis. Je pense que c’est pour se prêter à cet exercice que la 2atm organise cet atelier de réflexion avec un accent exclusif sur le secteur de la petite mine. De notre point de vue ce choix nous paraît très judicieux car il ne fait aucun doute qu’en dépit de tous les efforts consentis par l’Etat pour assainir le milieu de la petite mine et impulser par voie de conséquence un développement local durablement profitable à nos communautés, ce secteur peine encore à répondre utilement » a-t-il fait comprendre.
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