29-3-2021 (AfrikMonde.com) Une récente étude du cabinet de conseil Attali et Associés entièrement consacrée à l’Afrique fait état des perspectives de développement du continent à moyen terme. Là-dessus, l’économiste français Jacques Attali est rassurant, lorsqu’il évoque la question de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) dans le n°3098 de mars 2021 de Jeune Afrique.
« La ZLECAf est un développement très intéressant. L’objectif de réduction de 90% des droits de douane internes est énorme et peut entraîner une augmentation majeure du commerce et sortir 30 millions de personnes de la pauvreté », indiquait-il.
A terme, si les intentions sont matérialisées et les obstacles non tarifaires sont également levées, il est clair que la ZLECAf génère 500 milliards de dollars de croissance des revenus en 2035, selon la Banque Mondiale. Cependant, la problématique des infrastructures et les questions liées à la gouvernance, de l’Etat de droit et de la sécurité risquent d’être des facteurs bloquants pour le développement du commerce dans cette zone.
Pendant ce temps, Jacques Attali note que l’Afrique connait un développement notable en matière technologique, avec notamment des start-up technologiques qui ont connu un énorme succès en 2020. Mieux, l’économiste précise que le nombre de jeunes pousses créées sur le continent a bondi de 28% entre 2019 et 2020, pour près de 2,5 milliards de capital investi l’année dernière, surtout dans la fintech (technologies financières et paiements), la cleantech (énergie et services publics) et la healthtech (santé). En toile de fond, d’importants projets d’infrastructures Internet et l’apparition de nouveaux incubateurs et accélérateurs d’entreprises un partout en Afrique de l’Ouest.
Ephraïm Aboubacar
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