Abidjan, 29-07-2020 (AfrikMonde.com) Le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Libéria, le Mali et la Sierra Leone peuvent pousser un ouf de soulagement. Ils bénéficient d’un appui financier de 300 millions de dollars. Selon un communiqué de Washington daté du 28 juillet, dont copie a été transmise à « AfrikMonde.com », le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé l’octroi d’une enveloppe de crédits et de dons d’un montant total de 300 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA) au Burkina Faso, à la Côte d’Ivoire, à la Guinée, au Libéria, au Mali et à la Sierra Leone pour leur permettre de mettre en œuvre les réformes sectorielles nécessaires de sorte à créer avec succès un marché régional de l’électricité.
La note explique par ailleurs que le Programme de financement à l’appui des politiques de développement pour le commerce régional de l’énergie en Afrique de l’Ouest a pour objectif de lever les obstacles aux échanges d’électricité, avec à la clé des tarifs plus bas pour les consommateurs, une compétitivité accrue pour les entreprises et un approvisionnement plus résilient et fiable. Aussi, regrette-t-elle que seulement 50 % de la population en Afrique de l’Ouest a accès à l’électricité, qui plus est à un coût parmi les plus élevés du monde, et notamment deux fois supérieur au prix observé globalement en Afrique de l’Est.
A en croire le communiqué, le programme de réformes permettra aux pays concernés à savoir le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Libéria, le Mali et la Sierra Leone de mettre en œuvre des politiques qui faciliteront des échanges transfrontaliers d’électricité produite à partir de gaz naturel, d’énergie hydraulique et renouvelable, plus propre et à bas coût.De même ces sources d’approvisionnement permettront de remplacer les petites centrales au fioul et les générateurs à diesel, plus coûteux, et d’améliorer l’efficacité des services d’électricité.
L’Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres de la planète. Fondée en 1960, elle accorde des dons et des prêts à taux faible ou nul pour financer des projets et des programmes de nature à stimuler la croissance économique, réduire la pauvreté et améliorer la vie des plus démunis. L’IDA figure parmi les principaux bailleurs de fonds des 76 pays les plus pauvres de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique. Ses ressources bénéficient concrètement à 1,6 milliard de personnes. Depuis sa création, l’IDA a soutenu des activités de développement dans 113 pays. Le volume annuel de ses engagements s’est élevé en moyenne à 21 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 61 % environ de ce montant étant destinés à l’Afrique.
Clarisse GBAKU