Gagnoa/Conflit foncier sur un site à Barouhio : le propriétaire légal Alexis N’Guessan Zekré met en garde

 ‘’Toute personne qui lotit, vend ou achète des lots sur ce site est dans l’illégalité’’

9-9-2024 (AfrikMonde.com) Après la publication de plusieurs articles dans des journaux, Alexis N’guessan Zekré est sortie de sa réserve, lors d’un entretien le samedi 7 septembre dernier, pour donner sa part de vérité sur le conflit qui l’oppose à 515 personnes qui se disent propriétaires d’un site dénommé ‘’Bervelly‘’ à Gagnoa.

Il soutient avoir hérité de son grand-père feu le chef de province de Gagnoa,  N’Guessan Kouassi, ce site situé en face de l’Université Albert et Bernadette Gahié. Malheureusement, il regrette que sa propriété ait fait l’objet de lotissement illégal par des individus se disant propriétaires des parcelles morcelées. Ce, avec la complicité  du chef du village de Barouhio, Ottro Sylvain Dalouamené.

Alexis N’Guessan Zekré précise que ce site objet du certificat foncier individuel numéro 30/2011/000 001 fait partie de ses propriétés, en conséquence martèle-t-il il ne peut être vendu par une tierce personne. A cet effet, une plainte a été déposée contre les faussaires et ceux-ci ont été condamnés par la justice. « Nous invitons les populations à faire attention. Qu’elles ne se laissent pas avoir par ces faussaires. Je suis bel et bien le propriétaire de ces terrains» prévient-il.

Pour faire régner l’ordre sur cette propriété qu’il a baptisée ‘’Cité résidentielle Alexis N’Guessan Zekré de Gagnoa‘’, il notifie   qu’une correspondance a été adressé aux autorités sécuritaires pour une assistance par les éléments des forces de la police nationale à Gagnoa, en vue de faire exécuter l’arrêt de la Cour d’appel de Daloa  rendu le 15 mars 2023 dans l’affaire Mr et Mme N’Guessan Zekré contre Gohué Jean Louis et Gnahoua Henry, afin que force soit rendue à la loi.

Les autorités préfectorales sont également saisies de cette affaire. Alexis N’Guessan Zekré invite par ailleurs les acquéreurs à porter plainte contre les faux propriétaires de ce site. Pour obtenir d’eux un remboursement. Il précise cependant qu’il reste ouvert au dialogue mais ajoute  que force doit revenir à la loi. « Toute personne qui lotit ; vend ou achète des lots sur ce site ou y construit une bâtisse ou une clôture est dans l’illégalité », martèle l’ancien PDG du groupe de presse Fraternité Matin.

Kouamé Samuel

AfrikMonde.com