Financement des économies africaines : le secteur privé dans le viseur de l’Elysée

19-5-2021 (AfrikMonde.com) Alors que l’Afrique fait face aux effets pervers du Covid-19, avec notamment une récession sans précédent au cours de l’année 2020, un sommet s’est ouvert le mardi 18 mai 2021 à Paris. Au centre des intérêts, le financement des économies des pays africains en quête d’une relance post-covid.

Une véritable aubaine pour le secteur privé africain, d’autant plus que l’essentiel pour l’Élysée est que « le secteur privé africain soit davantage soutenu par un accès facilité au crédit ». A cet effet, l’urgence pour réussir une relance dans les pays africains est de faire plus de place à la résolution de l’équation du coût du financement pour les entreprises souvent soumises à des taux d’intérêts très élevés. Toute chose qui freine le développement du secteur privé et exclut d’office les nombreuses PME.

Cependant, la rencontre de Paris a donné l’occasion aux experts de la Banque Mondiale et aux dirigeants de réfléchir à la meilleure façon de renforcer les mécanismes internationaux de garantie des fonds prêtés. Elle a aussi donné l’occasion d’orienter davantage vers l’Afrique l’énorme masse de liquidités internationales qui cherchent à se placer.

Le président français Emmanuel Macron s’est satisfait des résultats de ce sommet qui, semblent-ils, contribueront apporter des réponses immédiates et lancer des dynamiques du « New Deal » pour l’Afrique. Selon l’hôte des 18 chefs d’Etat et de gouvernement, la France s’engage à réallouer les droits de tirage spéciaux (DTS) dont elle sera dépositaire, afin de mobiliser 100 milliards de DTS au profit de l’Afrique.

Ephraïm Aboubacar

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