24-6-2020 (AfrikMonde.com) Droits électoraux, libertés politiques, devoirs civiques et culture de la paix sont, entre autres, les thématiques abordées au cours de cette session publique. A l’initiative du Conseil national des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (CNDH-CI), ladite cérémonie s’est tenue, le vendredi 19 juin 2020, dans la salle Alassane Ouattara de la préfecture de région de Korhogo.
Une occasion saisie par Namizata Sangaré pour souligner le lien entre le développement local et l’opération de recensement général des populations. « Le recensement induit le développement. Admettons que la population de la région du Poro est égale à 500.000 habitants et que c’est seulement 100.000 personnes qui se font recenser. Dans le partage des ressources, la région ne recevra que la part de 100.000 personnes. Et, du coup vous pénalisez et les 400.000 autres personnes et les structures décentralisées telles que le Conseil régional et la mairie. Parce que les fonds alloués se donnent en fonction du nombre des habitants d’une localité », renseigne la présidente du Cndh.
S’agissant de l’importance du recensement et de l’identification, elle ajoutera que « le droit d’être électeur et éligible vous donne tous les pouvoirs d’élire qui vous voulez dans les urnes (…), il nous a été donné de constater que beaucoup de gens naissent et meurent sans être identifiés (…), il faut aider l’Etat à réduire le nombre d’apatrides en Côte d’Ivoire. »
Le représentant du titulaire de la chaire Unesco est sur la même ligne. Selon lui, en effet, « il faut préparer les esprits à intérioriser la culture de la paix et des droits de l’homme », a exhorté Bahoueli Casimir.
Avant l’étape de la région du Poro (Korhogo), la présidente du Conseil national des Droits de l’Homme et sa délégation avaient tenu les mêmes sessions publiques dans les régions du Tchologo (Ferké) et de la Bagoué (Boundiali).
Soro Djeneba Tiékoungo, correspondante régionale
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