26-1-2022 (AfrikMonde.com) Dans le cadre d’une mission de bons offices, en vue de trouver une solution à la crise de chefferie qui oppose deux générations, l’honorable Sako Mamadou s’est rendu à Anan, village situé dans la commune de Bingerville, le mardi 25 janvier 2022. A l’occasion et de façon unanime, les villageois ont indiqué avoir porté leur choix sur Aké Gnaba Jean Chrysostome de la génération Tchagba, pour diriger le village d’Anan.
Après avoir pris acte de cette importante information, l’élu de la nation a été informé par le porte-parole de la génération Tchagba sur le processus de désignation du chef du village en pays Atchan. Selon celui-ci, en effet, la succession à la tête de tous les villages Atchan se fait par génération.
Ainsi, après la génération des Dougbo dont le règne a officiellement pris fin, il revient dans l’ordre de succession, à la génération des Tchagba de prendre les rênes de la chefferie villageoise d’Anan. A cet effet, les catégories Assoukrou, Agban, Dogba et Djéhou qui la composent ont porté leur choix sur Gnaba Jean Chrysostome, sous le contrôle du doyen d’âge et du chef suprême des guerriers de la génération montante.
Malheureusement, estime le porte-parole, c’est ce moment que choisit le chef sortant, Afran Koutouan Jean, qu’il accuse de manœuvrer pour contrôler la chefferie du village, pour créer la confusion dans le mode de succession qui se fait dans tous les villages Atchan. Pour ce faire, il tente de faire croire que le village d’Anan est un royaume et que seul son neveu pourrait lui succéder pour sa gestion.
Après avoir pris bonne note, le médiateur de cette crise s’est satisfait de la démarche initiée par le chef désigné et la communauté villageoise, en vue de trouver une solution pacifique à cette autre crise de chefferie. L’honorable Sako Mamadou les a encouragés à persévérer dans cette démarche qui épouse les valeurs de paix et de développement promues par le Président Alassane Ouattara. Puis, il les a assurés de porter leur aspiration jusqu’au dénouement définitif de cette crise.
Elvire Traoré
AfrikMonde.com