8-11-2022 (AfrikMonde.com) Au cours d’une conférence de presse, le samedi 5 novembre 2022, le président du mouvement CRI du peuple, Hérode Séri, s’est érigé en défenseur des droits des populations ivoiriennes qui, selon lui, croupissent sous le poids de la souffrance.
« (…) Un peuple ne peut se sentir persécuté et s’empêcher de pleurer. Même un bébé dans une telle situation troublerait le sommeil de ses parents jusqu’à la réalisation de ses vœux. Monsieur le Président de la République de Côte d’Ivoire, à défaut de discuter à bâtons rompus avec vous, nous voudrions vous adresser cette note qui traduit l’expression des visages froissés de colère de vos concitoyens et des cœurs anesthésiés par la douleur. Les mots ne sont pas assez forts pour traduire entièrement la profondeur de notre souffrance. (…) Notre pays est devenu invivable au point où nous sommes aujourd’hui sur les rives de la mort », a-t-il décrié. Poursuivant, il a dépeint un tableau peu reluisant de l’atmosphère qui règne dans les centres de santé publics.
« Monsieur le Président de la République, dans nos hôpitaux publics, une pratique consistant avant toute intervention du médecin, à nous faire payer des gants, un carnet de santé et autres, contribue à l’augmentation du taux de mortalité. Plusieurs malades en ont été victimes », a dénoncé Hérode Séri, avant d’espérer des solutions heureuses aux difficultés des populations.
Romaric N. Foua
AfrikMonde.com