Yopougon/Fin d’année dramatique pour la famille N’Goran : 5 personnes brûlées par le gaz

3-1-2023 (AfrikMonde.com) Fin d’année dramatique pour monsieur N’Goran Kouassi et 05 de ses 06 enfants. Ils n’ont pu profiter des moments festifs de la fin de l’année 2022 et du début de l’an 2023, car le 1er janvier 2023, un drame d’une extrême violence est survenu dans la famille N’Goran de Yopougon Oasis.

En effet, le gaz butane étant fini, le père de famille, monsieur N’Goran Kouassi, a décidé d’aller recharger lui-même la bonbonne de gaz. De retour à la maison, ce fut une explosion de joie pour les enfants N’Goran, qui voyaient déjà les prémices d’une belle fête pour marquer le début de la nouvelle année.

Mais leur joie allait être de très courte durée. Très enthousiastes à l’idée de bien manger, les enfants N’Goran se sont rassemblés autour de leur père, qui avait entrepris d’allumer le gaz. Et patatra ! La bouteille B12 du gaz butane explose entre les mains de monsieur N’Goran Kouassi, brulant du coup le pauvre père de famille et 5 de ses 6 enfants, qui s’étaient rassemblés autour de lui.

D’un moment d’explosion de joie en perspective de la fête, l’on est passé à un moment d’explosion du gaz butane, plongeant du coup la famille N’Goran dans l’émoi et la désolation. Dieu merci, l’on n’a déploré aucune perte en vie humaine.

Mais, les blessures sont si graves et profondes, que leur état a nécessité une réanimation au service des grands brûlés d’Abidjan Cocody. Ainsi, depuis le dimanche1er janvier soir, N’Goran Kouassi et ses 05 enfants âgés respectivement de 18 ans, 16 ans, 14 ans, 7 ans et 4 ans (libéré), ont été admis aux urgences du service des grands brûlés du CHU de Cocody.

Les dépenses pour cette modeste famille sont très élevées. Dès le premier jour, il a fallu débourser 400 000 Fcfa. Selon une personne proche de la famille que nous avons pu joindre le 02 janvier 2023, il fallait débourser encore 200 000 Fcfa pour la journée du 02 janvier 2023.

Les autres jours, il faudra trouver encore de l’argent pour poursuivre les soins. C’est pratiquement un SOS que lançait cette dame que nous avons eue au téléphone le lundi 02 janvier, en direction du ministère de la Famille, de la Femme et de l’enfant, ainsi qu’à l’endroit de toutes les bonnes volontés.

Jean-Philippe Okann

AfrikMonde.com