18-11-2022 (AfrikMonde.com) Nanan N’Douffou Kouakou II, Chef canton N’Zikpli ramène la paix et la cohésion sociale à N’Doukahakro.
N’Doukahakro, village de la Sous-préfecture de Toumodi, a connu une ambiance particulière le weekend dernier. Après 10 ans de division et de fracture sociale, la paix et la concorde entre les fils et filles sont de retour.
Nanan Yao Boniface, de son nom de règne N’Douffou Kouakou II, chef canton N’Zikpli de Toumodi, est désormais un chef heureux. Les fils et filles ont décidé de fumer le calumet de la paix pour le bonheur de tous, après plus de 10 ans de division. Depuis 2012, la joie de vivre ensemble avait fait place à la déviance et le non-respect des us et coutumes a installé dans les querelles et la division. Prenant son bâton de pèlerin, en sa qualité de Chef canton, nanan N’Douffou Kouakou II, durant plus de trois mois, a œuvré pour le retour de la cohésion entre ses sujets et notamment les grandes entités que sont les propriétaires terriens, les Klahadji, les Gboglo et les N’Dabôlai. Le retour de la paix au sein des communautés a été célébré devant une foule nombreuse le samedi dernier.
« Depuis le 5 juin 2005, j’ai été intronisé chef de canton N’Zikpli de Toumodi. Depuis lors, le canton se porte très bien. Mais depuis 2012, il y a eu de petits problèmes de famille ici à N’Doukahakro qui ont entamé la fraternité et engendré des divisions dans les familles et dans le canton. Et depuis trois mois, j’ai formé une équipe pour la réconciliation des filles et fils de ce village. Aujourd’hui donc, nous sommes à l’heure de la réconciliation », a expliqué. Nanan N’Douffou Kouakou II. Avant de renchérir visiblement heureux, «aujourd’hui donc, c’est la fête, tout le village, tous les fils et filles, hommes, vieux, jeunes et femmes et même ceux d’ailleurs sont venus pour célébrer cette réconciliation. Nous sommes là pour nous remercier tous, dire merci aux uns et aux autres, tous ceux qui ont concouru à retrouver cette paix, cette cohésion ». Nanan Yao Honoré, du quartier N’Dabôlai, et Brou Yao Thomas de la famille Klahadji ont, pour la circonstance, traduit leurs reconnaissances au chef canton pour cette heureuse initiative.
Frederick Konaté O.
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