25-5-2020 (AfrikMonde.com) Sur financement du Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricole (Firca) et le Fonds compétitif pour l’innovation agricole (Fciad), ces trois innovations sont l’œuvre du programme d’amélioration du karité de l’Université Peleforo Gon Coulibaly.
Ces innovations se greffent au projet « Amélioration de la production fruitière du karité par la régénération naturelle assistée (Rna) et la production de plants greffés dans les régions de la Bagoué et du Tchologo » qui, lui, s’inscrit dans la deuxième phase du Contrat de désendettement et de développement (C2D) et qui couvrira les deux régions susmentionnées durant 24 mois. Il s’agit de la régénération naturelle assistée (Rna), du compostage en fosse et du greffage du karité.
Une rencontre de restitution s’est tenue, le samedi 16 mai dernier, au centre culturel de Boundiali en présence des autorités administratives, politiques, coutumières, des parties prenantes dont l’Agence nationale d’aide au développement rural (Anader), des paysans-pilotes et des femmes des groupements de production de beurre de karité.
A cette occasion, Pr Diarrassouba Nafan, doyen de l’Ufr des sciences biologiques de l’université Peleforo Gon Coulibaly mais aussi et surtout coordonnateur principal du projet, a situé les enjeux et les contours dudit projet en termes socio-économiques pour les zones de production du karité.
Chercheur-associé au projet et enseignant-chercheur à l’Upgc, Dr Yao Saraka, lors de sa présentation, a mis l’accent sur la dégradation et la diminution des parcs à karité. Ce qui, selon lui, commande de trouver des moyens pour leur régénération comme l’ont fait des pays sahéliens tels que le Mali et le Burkina-faso afin que la production du beurre de karité continue. Une visite dans un champ-école, dans les environs de la ville de Boundiali, a mis fin à l’atelier de restitution.
Soro Djeneba Tiékoungo, correspondante régionale
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