Le Mouvement Raëlien dénonce et condamne l’humiliation de sa majesté Gan Massa et lui manifeste sa solidarité #BurkinaFaso

3-5-2020 (AfrikMonde.com) Dans un communiqué rendu public, le Mouvement Raëlien a manifesté sa solidarité et son soutien au royaume Gan, au Sud-ouest du Burkina Faso, notamment à sa majesté Gan Massa, le souverain de ce royaume, interpellé, bafoué et jeté en prison. « Le Mouvement Raélien dénonce et condamne le manque total de respect et l’humiliation qui ont été faits au Roi des Gan et à sa population d’une part par les responsables de cette communauté chrétienne qui  ont méprisé le Roi en allant jusqu’à  rejeter sa demande d’une rencontre pour explication, et d’autre part, les arrestations qui ont été faites », dénonce Dr Ditalamane HEBIE, guide-évêque, porte-parole du Mouvement Raélien en Kama.

Les faits remontent au décès d’une princesse de la famille royale, fidèle d’une église protestante. Décédée des suites d’une maladie, le roi des Gan, dépositaire et respectueux des valeurs culturelles ancestrales demande au pasteur et à sa congrégation de laisser enterrer la défunte dans le caveau royal comme le veut la coutume, après qu’ils eurent terminé leurs prières mortuaires au sein de l’église.

Contre toute attente, la requête du souverain Gan a été foulé aux pieds et le corps de la princesse fut enterré  dans un autre cimetière. C’est alors que le Roi a fait exhumer le corps de la princesse pour le ramener au caveau royal. Il s’en est suivi une convocation à la police et l’emprisonnement du roi et sa délégation le 17 avril 2020. Il n’en fallait pas plus pour que le peuple Gan se soulève le lendemain 18 avril 2020 pour réclamer la libération de leur roi. Suite à des interventions au plus haut niveau des autorités politiques du pays, le roi été libéré dans la matinée du 18 avril. restant encore incarcérée.

 Après avoir salué la diligence des autorités politiques du Burkina Faso, le Mouvement Raélien a exprimé sa désapprobation et son indignation pour la survenue de ces incidents. « Toute cette situation résulte du grand mépris de la Royauté et de ses valeurs ancestrales culturelles et cultuelles que le colonisateur, dans son ardente quête de destruction de la chefferie traditionnelle, garante de la stabilité et de la paix dans le tissu social en Kama, a légué à ses héritiers néocolonialistes africains, incapables de discernement et prêts à se renier pour servir les intérêts du colonisateur », a regretté Dr Ditalamane HEBIE.

Ephraïm Aboubacar