25-10-2021 (AfrikMonde.com) Le ministre nigérien en charge du Pétrole, de l’Energie et des Énergies Renouvelables, Sani Mahamadou Issoufou prend part, à Riyadh, au lancement de l’édition inaugurale du forum annuel de l’Initiative Arabie Saoudite Verte (Saudi Green Initiative).
L’objectif dudit sommet est de lancer de nouvelles initiatives environnementales pour le Royaume. S’exprimant sur un panel aux côtés des ministres du Pétrole et de l’Energie du Koweït, du Brésil, du Nigéria, de l’Azerbaïdjan et de l’Égypte, le ministre Sani Mahamadou Issoufou a exposé la vision du gouvernement nigérien sur la question de l’équilibre entre l’exploitation des ressources pétrolières et la protection de l’environnement. L’industrie pétrolière, selon lui, joue un rôle majeur dans le développement économique du Niger.
« A l’horizon 2025, elle représentera 25% du PIB du pays et près de 45% des recettes fiscales de l’État. Nous avons une double obligation envers les générations futures : notre première obligation est d’améliorer les conditions de vie des populations en utilisant les retombées de l’exploitation pétrolière pour un meilleur accès à l’éducation, la santé, l’alimentation. Notre deuxième obligation est de protéger l’environnement en nous engageant dans des actions d’atténuation du changement climatique », a déclaré le ministre nigérien.
A suivre le représentant du Président Mohamed Bazoum, le Niger dispose d’environ 100 000 hectares de terres agricoles qui sont dégradées chaque année. Seulement 40 000 hectares parviennent à être réhabilitées et récupérées.
« Nous avons besoin d’améliorer nos efforts dans ce sens. Nous avons donc besoin de plus de ressources, dans le but par exemple d’améliorer l’accès à l’énergie de cuisson propre pour éviter le recours au bois comme combustible de cuisson, ou afin d’investir dans les énergies renouvelables pour la production d’énergie », expose-t-il.
Pour Sani Mahamadou Issoufou, les retombées de l’exploitation du pétrole peuvent aider le peuple nigérien à atteindre les objectifs d’atténuation du changement climatique. A cet effet, il mentionne que le Niger peut contribuer à la lutte contre le changement climatique en s’appuyant sur les revenus issus de l’exploitation du pétrole et du gaz, conformément à la vision du Président de la République, Mohamed Bazoum.
Abdoul Kader Soumahoro (Source RASAMI)
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