Football : la Côte d’Ivoire n’est pas responsable des conditions d’hébergement déplorées par les supporters des Comores

Une affaire de joueurs comoriens mal logés circule en ce moment sur la toile

25-3-2023 (AfrikMonde.com) Suite au post sur les réseaux sociaux d’un supporteur de l’équipe nationale de football des Iles Comores, faisant état des conditions exécrables d’hébergement des joueurs de l’équipe nationale de son pays qui séjournaient à Bouaké à l’occasion de la 3ème journée des éliminatoires de la CAN COTE D’IVOIRE 2023, des organes de presse locaux ont vite fait de se faire l’échos de cette plainte.

Ce qui normalement ne devrait pas être une préoccupation ivoirienne en est devenue une du fait de l’exploitation de l’image du Ministre des Sports Paulin Claude DANHO dans l’article incriminé.

Nos investigations à l’effet de comprendre et de situer les responsabilités relativement à l’hébergement des sélections nationales lors des compétitions de la Confédération Africaine de Football (CAF) apportent les précisions suivantes.

Conformément aux dispositions de la CAF, chaque équipe en compétition est responsable de l’hébergement de ses représentants dans le pays hôte. C’est pourquoi, la CAF exige de communiquer le lieu de chaque rencontre deux (2) mois avant, afin de permettre à l’adversaire de prospecter sur place, pour retenir son lieu d’hébergement.

C‘est cette norme qui a prévalu lors des préparatifs de la rencontre entre les Eléphants de Côte d’Ivoire et les Cœlacanthes des Comores.

Fait important à relever, l’équipe comorienne a, elle même reconnu, lors de la réunion technique d’avant match, sa responsabilité dans le choix tardif de son site d’hébergement. Mieux, elle a remercié la Côte d’Ivoire pour la qualité de l’accueil du peuple ivoirien.

Ces informations qui émanent d’un responsable de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF), qui a requis l’anonymat, montre très parfaitement que ni la FIF, la CAF, encore moins, la Côte d’Ivoire ne sont nullement impliquées dans le choix du site d’hébergement du Onze comorien.

Joint pour avoir sa version des faits, la Direction de la Communication du Ministère des Sports n’a, pour l’instant, pas voulu se prononcer sur cette affaire. Cependant, elle se garde le droit de saisir les organes de régulation, si d’aventure le Ministère continuait d’être incriminé injustement.

Esli Tréta

AfrikMonde.com