4-3-2024 (AfrikMonde.com) En pays Bété tout comme dans les autres régions de la Côte d’Ivoire, la culture est sacrée. C’est la raison pour laquelle certaines personnes cherchent à la pérenniser. C’est le cas de Gisèle Gbobouo, ambassadrice et promotrice culturelle, initiatrice du Festitoh (Festival Tohourou) ou la promotion de l’art oratoire Bété.
Le Tohourou consiste à faire les éloges d’un bon guerrier, à le motiver à la bataille, à l’encourager à ne pas reculer face à l’adversaire. En d’autres termes, les Tohourous pleurent le mort en retraçant son histoire (tout ce qu’il a fait de bien de son vivant).
Pour Gisèle Gbobouo, ainsi que les autochtones bétés, l’identité culturelle ne se perd pas, elle est inhérente à chaque peuple. Fort de cette raison, elle doit être mise en valeur chaque fois pour enrichir l’éducation et œuvrer pour le développement de chaque génération.
C’est pourquoi le Festitoh est organisé chaque année dans un village précis. Cette année la 6ième édition du Festival Tohourou est prévue à Arokpa dans un village de la sous-préfecture de Sassandra du 23 au 28 juillet 2024, selon le communiqué parvenu à notre rédaction.
H Kouablé
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