23-5-2024 (AfrikMonde.com) Un mouvement dénommé ‘’Agissons ensemble‘’ vient de voir le jour. Cette structure est dirigée par Kévin Zokou. Un cadre ivoirien et homme politique basé en Europe.
« Nous y sommes, notre mouvement est désormais dans la place », s’est réjoui le président de cette organisation dans un entretien que nous avons eu avec lui, le mercredi 22 mai 2024. Kevin Zokou et ses amis veulent transformer qualitativement les mentalités des ivoiriens à travers cette plateforme. Qui n’est pas adossés à un parti politique. Encore moins pistonné par larder politique.
« Nous ne sommes pas dans des pesanteurs . L’objectif que nous visons c’est le quotidien des ivoiriens, le bien-être social des ivoiriens qui pourrait se résumer comme ceci : les Ivoiriens sont-ils bien logés ; les Ivoiriens sont-ils bien soignés ; les Ivoiriens ont-ils accès à l’éducation de base ; les Ivoiriens ont-ils accès a de l’eau potable à moindre couts ; les Ivoiriens ont-ils droit à la parole dans leurs pays. Car pour nous, cela relève des besoins primaires. Pour nous, mouvement politique, les Ivoiriens ont besoin d’un minimum », a-t-il indiqué.
Avant de dénoncer ce qu’il a qualifié de mauvaise gouvernance en Côte d’ivoire. « Face à la souffrance du peuple, nous voyons un budget de l’Etat trop élevé ; des nominations à n’en point finir. Nous disons que le gouvernement et notamment le Président de la République doit faire preuve d’une volonté politique pour regarder de plus près les préoccupations primaires des Ivoiriens », a égrené Kévin Zokou.
Poursuivant, il a levé un coin du voile sur les objectifs de son mouvement. Pour lui, en effet, ‘’Agissons ensemble’’ est un mouvement qui se veut le porte-voix du peuple qui souffre sous le poids de la pauvreté. « Le pouvoir en place a muselé tout le monde. Quand on veut s’exprimer ce sont des condamnations. Il faut que le chef de l’Etat revoie cette copie et ramène à la baisse les dépenses exorbitantes du gouvernement. (…) On ne fait que découvrir des gisements, mais pourquoi l’Ivoirien est pauvre alors que les richesses du pays sont accaparées par un groupuscule de personne ? Chaque sous-préfecture devrait avoir une banque, un hôpital général, une brigade de gendarmerie et on devrait quand même avoir un minimum dans nos villages, parce que nous avons des moyens », a-t-il cité.
Samuel Kouamé
AfrikMonde.com