Côte d’Ivoire : le ministère en charge de l’Agriculture initie des activités terrains en faveur de la sécurité alimentaire des ménages

5-10-2022 (AfrikMonde.com) La Côte d’Ivoire veut améliorer le quotidien de sa population. Pour ce faire le Gouvernement a adopté un programme social de Gouvernement dénommé Ps-Gouv depuis 2019.

Pourvoyeur d’emplois, le secteur de l’agriculture figure en bonne place dans ce programme. Ainsi, il a été mis en place l’Unité sectorielle d’exécution du projet initié dans le cadre du projet d’appui au Programme social du gouvernement.

Le volet Usep-agriculture financé à hauteur de 9,4 milliards de francs CFA, est au cœur de l’atelier bilan qui se tient depuis mardi 4 octobre 2022, dans la capitale politique, Yamoussoukro. Ledit projet vise à contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire des ménages des localités bénéficiaires, que sont le Gontougo, Tchologo, Poro, Bélier, Agneby-Tiassa et le Gbêkê, à travers un soutien aux moyens de production des vivriers notamment le manioc et les cultures maraîchères (tomate, piment, aubergine, oignon, carotte, laitue, chou).

 Ce projet permettra de lutter efficacement contre la faim et la malnutrition, en améliorant le niveau de vie des populations sur le plan économique et social.

Relevant le caractère important de l’atelier, Silué Sionséligam, Responsable des opérations, au nom du ministre d’État, ministre de l’agriculture et du développement rurale, Kouassi Adjoumani, a indiqué « qu’il est requis aux participants de donner leur appréciation sur l’ensemble des résultats 2022 qui seront présentés et d’analyser les futures stratégies proposées pour 2023 et d’apporter leurs contributions tant attendues »

En vue de booster les activités sur le terrain et atteindre les objectifs assignés au projet, il a été noté en guise de perspectives, pour ce qui concerne l’Anader d’accélérer la mise en place des cultures maraichers, de la distribution de boutures et petits matériels, d’initier les collectes de données de mise en place et de récolte tout en renforçant les capacités des acteurs de terrain.

Il est attendu la construction et l’équipement des unités semi-industriels et la mise en place de 343 ha de cultures maraîchères, 1 000 ha de parcs à bois de manioc et 4 000 ha pour la production de masse.

Sarah Géneviève

AfrikMonde.com