Côte-d’Ivoire : la Gendarmerie Nationale en séminaire d’évaluation sur l’intégration des femmes

22-9-2022 (AfrikMonde.com) La salle de cinéma de l’hôtel Président de Yamoussoukro a été prise d’assaut, le jeudi 22 septembre 2022, par la gendarmerie nationale avec en son sein, son personnel féminin. Et pour cause, la tenue d’un séminaire-évaluation sur deux jours pour statuer sur « l’intégration du personnel féminin de la gendarmerie nationale ».

Initié par le Ministre d’Etat, Ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara, représenté par Madame Nassénéba Touré, Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, ce séminaire qui a vu la présence de plusieurs officiers généraux des corps d’armées, a pour but de faire un second diagnostic, après le séminaire bilan de février 2022 sur la même question.

Pour information, retenons comme le dira le Général Apalo Touré dans son discours liminaire: « c’est en août 2014 que la gendarmerie nationale a changé de look avec l’intégration de la gente féminine en son sein. Avant cette date, aucune femme n’avait encore intégré ce corps d’élite ».

À l’occasion, la représentante du Ministre d’Etat, Ministre de la Défense, n’a pas tari de fierté, tant l’efficacité et la poigne dans l’action à travers un film retraçant la formation de ses femmes et à travers plusieurs démonstrations dites dynamiques sur le terrain de l’hôtel Président.

« C’est une fierté pour moi et pour le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant. Depuis 2013, sous l’impulsion du Président de la République, Son Excellence Alassane Ouattara, Chef suprême des Armées, les femmes intègrent la gendarmerie nationale qui est un corps d’élite. En moins de 10 ans, elles sont 371, dont 11 officiers », a-t-elle fait remarquer.

Selon Mme le Ministre Nassénéba Touré l’Etat a certes organisé l’entrée des jeunes filles à l’Ecole Militaire Préparatoire Technique de Bingerville en 2013 pour donner une chance d’égalité aux jeunes filles à la formation militaire dès leur plus jeune âge,
mais la question d’intégration, de participation et de représentativité des femmes dans le secteur de la sécurité et de la défense ne doit pas être vue ni comme un privilège, ni comme une faveur, ni comme une assistance. Il s’agit simplement de restaurer la femme dans ses droits de participer au développement de son pays.

Georges Hervé Bagoh, correspondant

AfrikMonde.com