(17-6-2023) AfrikMonde.com
La volonté du Gouvernement ivoirien est la transformation des produits agricoles, notamment la noix de cajou. Cette ambition exige la création d’un écosystème favorable, d’où la réalisation de zones agro-industrielles, notamment celle de Korhogo.
Les lots industriels sont ainsi disponibles à la zone agro-industrielle destinée à la transformation de l’anacarde Korhogo. Les demandes de soumissions sont d’ailleurs ouvertes.
Une trentaine de journalistes de la presse nationale et internationale ont visité, jeudi 15 juin 2023, la zone agro-industrielle destinée à la transformation de l’anacarde de Korhogo.
Cette visite guidée par Karim Berthé, Directeur de la transformation et Coordonnateur adjoint du Projet de promotion de la compétitivité de la chaine de valeur de l’anacarde (PPCA), a été l’occasion de faire découvrir aux hommes des médias, toutes les commodités et services que la zone agro-industrielle anacarde de Korhogo offre aux industriels.
La zone agro-industrielle anacarde de Korhogo offre, en effet, comme infrastructures de base, un château d’eau, un réseau électrique, la connexion à la fibre optique, un réseau souterrain d’eau, d’assainissement, d’électricité et de télécoms, une station d’épuration des eaux usées d’une capacité de 1 500 m3, des routes d’accès bitumées, une voirie intérieure et un parking pour poids lourds d’une capacité de 80 camions-remorques et véhicules légers ; puis des bornes incendies.
La zone, bâtie sur une superficie de 28 hectares, est dimensionnée pour accueillir 7 lots de terrains industriels. Trois (3) entrepôts de 2 500 m2 et 3 000 tonnes chacun sont construits sur le site pour l’emmagasinage de stocks de réserve des industriels devant exercer dans la zone. Des aires de séchage et pont-bascule sont également construits.
Tout a été conçu pour que l’industriel qui s’installe sur le site agro-industrielle anacarde de Korhogo parvienne à travailler dans des conditions conformes aux standards internationaux.
La noix de cajou comporte 80% de coques et 20% d’amandes. Partant de ce constat, la zone agro-industrielle de Korhogo abritera une unité de valorisation des coques destinée à extraire l’huile utilisée dans le système de freinage des avions et des véhicules.
Le centre de vie de la zone ne sera opérationnel que dès l’accueil des premiers industriels sur le site. Ce centre de vie prévoit, en termes d’infrastructures devant y être érigées, un bureau de Douane, transitaire ; un poste de police et de Gspm (Groupement des sapeurs-pompiers militaires) ; un centre médical ; une pharmacie, des locaux administratifs ainsi que des aires de divertissements et de commerce.
« La zone agro-industrielle de Korhogo est prête pour accueillir les industriels. Aujourd’hui, il convient de mobiliser les investisseurs nationaux et internationaux à venir construire des usines sur les 7 lots disponibles à la zone agro-industrielle de Korhogo. Il y a déjà des demandes, mais on a encore de la place pour accueillir des industriels. Ce qui reste à faire, c’est de créer le centre de vie. Le travail est terminé. Il y a de l’eau, de l’électricité, le téléphone … Cette infrastructure n’existe nulle part ailleurs », se réjouis le Directeur général du Conseil du Coton et de l’Anacarde, par ailleurs Coordonnateur du PPCA.
Lorsque la zone agro-industrielle de Korhogo sera opérationnelle, ce sont 60 à 80 000 tonnes, voire 90 000 tonnes de produits qui y seront transformés.
André Akponon, Préfet de Région, Préfet du département de Korhogo, a pris part à la visite de la zone agro-industrielle de Korhogo.
Irène BATH (Envoyée spéciale)
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