26-9-2022 (AfrikMonde.com) Après plusieurs tentatives infructueuses pour obtenir le numéro d’opération (OP) et le numéro du Soit-transmit auprès de la brigade de gendarmerie de Vridi-cité, un parent de la fillette violée s’est rendu au parquet d’Abidjan-Plateau le samedi 24 septembre 2022, afin de vérifier si le sieur KMT a effectivement été déféré le vendredi 16 septembre 2022 au parquet, comme le prétend le commandant-adjoint de la gendarmerie de Vridi-cité. Après avoir fouillé de fond en comble le registre (main-courante) de la date du vendredi 16 septembre au vendredi 23 septembre 2022, le nom du violeur KMT n’apparaît nulle part dans ledit registre. Or, l’adjudant-chef S.S de la brigade de gendarmerie de Vridi-cité, soutient mordicus que le mis en cause y a été déféré très tôt le matin du vendredi 16 septembre 2022. Alors question : où est le violeur de la petite KAM ? Mystère !
Les faits
!es faits remontent au vendredi 09 septembre 2022. KAM, âgée seulement de 7 ans et en classe de Cp2, se rend chez les KMT pour aller suivre des émissions télévisées au quartier Adjahui à Port-Bouët. Alors qu’elle suit tranquillement la télé, son présumé violeur lui fait signe de le suivre dans la chambre. Ce qu’elle refuse. Mais, selon les propres témoignages de la fillette de 7ans que nous avons pu interroger, KMT l’a tirée de force pour l’amener dans sa chambre. Et là, il l’a violée avec la complicité d’un autre qui lui tenait les mains collées au sol. Aussitôt alertée, la brigade de gendarmerie de Vridi-cité a appréhendé le mis en cause. Pour avoir le cœur net, la gendarmerie réclame un certificat médical aux parents de l’enfant. Le père de l’enfant s’exécute et se rend à l’hôpital général de Port-Bouët avec sa fille. L’hôpital après avoir observé la petite, a délivré un certificat médical le mardi 13 septembre 2022. Le médecin a observé la ‘’déchirure de l’hymen et une ‘’excoriation de tête d’environ 0,5 cm au niveau du clitoris saignant à la manipulation’’ et a conclu : ‘’les signes présents ce jour, pourraient être en rapports avec les faits.’’
Les mardi 13 et mercredi 14 septembre 2022, la petite fille est entendue par la gendarmerie. Selon le père de l’enfant, la première audition a eu lieu dans le bureau du Commandant de brigade, et ce, en présence des parents du mis en cause et la seconde audition, a eu lieu dans le bureau du commandant de brigade adjoint, l’Adjudant-chef S.S
Un parent proche de la fillette violée dit avoir rencontré le CB adjoint à la date du mercredi 14 septembre à son bureau. Celui-ci l’aurait rassuré que le violeur serait déféré dès le vendredi 16 septembre 2022. Selon ce parent dont nous préférons taire le nom pour le moment, lorsqu’il appelle le CB adjoint le vendredi 16 au matin, celui-ci l’informe que le présumé violeur a été déféré au parquet d’Abidjan-Plateau très tôt le matin. Il refuse cependant de lui donner le numéro d’opération (OP). Le CB adjoint lui dit seulement, ‘’monsieur, ils vont vous appeler.’’ Au cours de la même journée un autre parent de l’enfant appelle l’adjudant-chef S.S et essuie le même revers. Quand le père de la fillette le lui demande par la suite, il lui rétorque qu’il doit se rendre au parquet pour non seulement obtenir le numéro d’opération mais aussi le numéro du Soit-transmis.
Le 20 septembre une télévision ivoirienne qui s’intéresse au dossier passe voir les parents de la fillette à Port-Bouët pour s’informer davantage. Après leur passage, le père de l’enfant est appelé par le CB adjoint, qui lui demande de le rejoindre au camp militaire d’Akouédo. Là-bas, Donald, le père de l’enfant, fait la connaissance du capitaine A.A.D.K. Celle-ci rassure le père de l’enfant sur le fait que le mis en cause a été déféré au parquet à la date indiquée. On se demande pourquoi une procédure de police judiciaire, puisse avoir autant d’intérêt au point que le camp militaire d’Akouédo s’invite à la procédure ? Qu’à cela ne tienne !
Il est demandé à Donald le père de l’enfant, d’appeler le lendemain le CB adjoint, qui était pourtant présent à cette rencontre, pour savoir comment obtenir le numéro du Soit-transmis. Le lendemain, lorsque le père de l’enfant appelle le CB adjoint, celui-ci lui demande de se rendre au parquet et qu’une fois là-bas, qu’il l’appelle encore pour qu’il lui indique à qui s’adresser pour avoir le numéro du Soit-transmis. Donald s’exécute. Mais une fois au parquet, Donald n’arrive plus à joindre l’Adjudant-chef S.S. Il est donc obligé de rentrer chez lui sans ce numéro qui doit lui permettre de suivre le dossier de sa fille. Et quand le père de la fillette arrive plus tard à le joindre, et lui fait le point de la situation, l’adjudant-chef S.S lui demande d’y retourner le lendemain et aller au greffe au deuxième étage. A quel bureau et à qui doit-il s’adresser ? Rien de tout cela.
Pourquoi réclamer le même certificat médical après avoir déféré le mis en cause?
Dans la journée du mercredi 21 septembre 2022, le gendarme K.A.D qui fait partie de ceux qui traitent ce dossier, a appelé le père de l’enfant pour lui demander de lui transmettre une copie du certificat médical, s’il en disposait encore. Ce à quoi Donald a répondu qu’il avait une copie unique dudit document, qu’il a déjà déposé à la brigade de Vridi-cité. Pourquoi demander une copie du certificat médical environ une semaine après avoir déféré le présumé violeur ? A quoi devrait-il servir ?
A ce jour, si effectivement le présumé violeur de la petite fille de 7 ans, a été sorti du violon de la brigade de gendarmerie de Vridi-cité, rien dans les fichiers du violon du parquet d’Abidjan-Plateau, n’indique qu’il y a été enregistré et même écroué. Est-il à la Maca ? Et comment le pourrait-il sans être enregistré au parquet d’Abidjan-Plateau ? Les parents de la fillette se pose des questions et veulent comprendre.
JPO
AfrikMonde.com