30-03-2023 (AfrikMonde.com) Durant deux jours, les mercredi 29 et jeudi 30 mars 2023, l’Association des Professionnels du Caoutchouc de Côte d’Ivoire (Apromac) a organisé un atelier à Jacqueville. A cette occasion, une cinquantaine de participants parmi lesquels des représentants des deux collèges de l’Apromac, les pépiniéristes, les planteurs et les agents de l’Apromac, ont reçu des rudiments en vue de la création et de la gestion des plantations d’hévéa durable.
Ouvrant les travaux de cette rencontre, le Président du conseil d’administration de l’Apromac, Charles-Emmanuel Yacé a exhorté les participants à travailler ensemble pour consolider les acquis laissés par ses prédécesseurs qui ont développé l’Apromac et qui permettent à la Côte d’Ivoire d’avancer.
« La Côte d’Ivoire est le troisième producteur mondial de caoutchouc naturel après la Thaïlande et l’Indonésie. On est 1er producteur africain. C’est le fruit du travail de nos prédécesseurs, le fruit du travail de l’Apromac, le fruit de notre travail à tous qu’il faut respecter. Le caoutchouc naturel est aujourd’hui, la deuxième spéculation agricole en Côte d’Ivoire après le cacao. L’économie de la Côte d’Ivoire est basée sur l’agriculture. C’est l’agriculture qui a construit ce pays. Aujourd’hui, nous avons positionné notre filière comme deuxième spéculation agricole. Nous devons travailler unis comme nos prédécesseurs », a exhorté le président Yacé.
Insistant sur l’importance de l’atelier de Jacqueville, le PCA de l’Apromac a indiqué qu’un excellent planting passe par de meilleurs plants, de meilleures techniques afin d’assurer l’optimisation, l’occupation des terres agricoles et consolider les acquis. Lorsqu’il ajoute à cela les réalités du changement climatique, les nouvelles réglementations imposées par l’international, la raréfaction des terres arables, le président Yacé est convaincu que la filière hévéa ivoirienne doit se conformer à des exigences nouvelles.
« Cet exercice d’actualisation prévu dans la procédure est à encourager à plus d’un titre. D’une part, il permet la prise en compte de ces nouvelles exigences et, d’autre part, il offre un cadre d’échange et de concertation sur des thématiques aussi délicates que le montant de la subvention et les conditions du renforcement de la responsabilité de chacun des acteurs en vue de la création de plantations de qualité à partir de plants de qualité dans les zones appropriées », a déclaré le Président de l’Apromac. Il a invité les participants, à analyser les résultats obtenus en 2022 et à faire des propositions qui aideront à parfaire le mécanisme en 2023 parce qu’il est important que l’atelier se déroule dans une ambiance de travail participative et constructive.
Pour rappel, l’Apromac est l’Organisation interprofessionnelle agricole de la filière hévéa, depuis le 26 février 2020.
I.B. (Avec sercom)
AfrikMonde.com