Abidjan, 07-05-2020 (AfrikMonde.com) Séquestré, tabassé et dépossédé de son matériel de travail, dans la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan, (Maca) Claude Dassé, chef du service des Grands Genres du quotidien ivoirien ‘’ L’Intelligent d’Abidjan’’ a crie son indignation
En se rendant le mercredi 06 mai, à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan pour une enquête sur des soupçons de rackets sur les prisonniers depuis le mois de janvier 2020, par Koné Kassoum alias ‘’La Machine’’,Claude Dassé Grand reporter au quotidien « l’Intelligent d’Abidjan », ne se savait pas le sort qui lui était réservé. Sur les lieux, il sera déclaré persona non grata.
« Il s’est énervé et a commencé à me traiter de tous les noms. Il m’a demandé pourquoi je viens fourrer mon nez dans leurs affaires. Et que ce n’est pas mon problème. Il s’est mis à me menacer. Il a donné l’ordre à ses collègues de me mettre dans un coin où ils m’ont gardé là pendant environ 4 h de temps. J’ai été roué de coups. Ce n’était pas facile. C’est ensuite qu’ils m’ont libéré. Au moment de me laisser partir, Koné Kassoum m’a demandé de ne rien écrire sur ce qui s’est passé, ni sur le sujet pour lequel j’étais venu, sinon c’est ma mort », a confié la victime.
Un fait qui met à mal, la Liberté de la presse en Côte d’Ivoire. En attendant la décision du procureur de la République dans cette affaire, Claude Dassé s’explique mal cette agression.
Clarisse GBAKU