06-12-2022 (AfrikMonde.com) D’un coût global de réalisation de 24 388 100 000 Fcfa, on en sait un peu plus sur l’Institut national de recherche en Médecine traditionnelle d’Agou (Adzopé).
Dans le cadre des activités de Africa Santé Expo 2022, un panel portant sur le thème « Institut de recherche en médecine et pharmacopée traditionnelles : enjeux et perspectives » a été organisé le 3 décembre 2022, dans la salle Katiola du Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire, en présence de plusieurs professionnels de la santé.
Les échanges ont essentiellement tourné autour du projet de création de l’Institut National de recherche en Médecine traditionnelle d’Agou (Adzopé), situé à 65 Km d’Abidjan.
Dr Anderson Camille épse Otokoré, membre du Programme National de la Médecine Traditionnelle (PNMT), conférencière du panel a expliqué aux participants que la réalisation de ce projet a pour objectif principal d’intégrer la médecine traditionnelle dans le système national de santé, en collaborant avec la médecine conventionnelle, en améliorant la couverture des besoins sanitaires de la population et en assurant un bon exercice de la médecine traditionnelle.
La représentante du PNMT a informé que cet institut sera bâti sur une superficie de 2 hectares (ha) avec 28 ha pour préserver la biodiversité. Ce centre comprendra un jardin national, une unité de recherche, une unité de soin en médecine traditionnelle et des départements (département de recherche, département de production, département clinique, informations scientifiques et formations et un département santé et communautaire). Le coût global de réalisation de ce projet est de 24 388 100 000 Fcfa.
La pharmacienne a précisé que cet institut offre comme opportunités, la collaboration entre Médecine traditionnelle et Médecine moderne, la préservation de la biodiversité, la recherche scientifique, l’amélioration de l’offre de soins, une médecine traditionnelle de qualité, la lutte contre la pauvreté, le développement local.
Dr Anderson Camille épse Otokoré a donné des exemples d’instituts créés dans la sous-région, notamment celui du Ghana en 1975 ; du Mali en 1989 et du Burkina Faso mis en place depuis 2020.
Par ailleurs, Dr Anderson Camille a énuméré les défis majeurs à relever, entre autres, la promotion de l’industrie pharmaceutique locale, la conservation des plantes médicinales, la collaboration entre médecine traditionnelle et médecine moderne.
I.B. (Avec sercom)
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