12-12-2021 (AfrikMonde.com) Selon l’organisation de défense des Droits humains, Human Rights Watch, les rebelles du Front de libération du peuple du Tigré se sont illustrés par l’exécution de dizaines de civils. Au total, ce sont près de 50 personnes qui ont été tuées dans les villes de Chenna et de Kobo au nord de la région Ahmara.
« Les forces tigréennes sont rentrées dans des maisons privées, ils ont utilisé ces endroits pour combattre contre les forces éthiopiennes et ont décidé de tuer un ou deux membres de la famille. C’était parfois parce que les civils ont refusé de leur donner à manger, ou c’était parce qu’ils soupçonnaient que l’un d’entre eux avaient un lien avec quelqu’un d’autre qui faisait partie des militaires éthiopiens ou des milices qui combattent avec les forces éthiopiennes », explique Gerry Simpson, directeur adjoint de la division Crises et conflits chez Human Rights Watch.
Toute chose qui a amené l’organisation de défense des Droits humains à appeler l’ONU à mettre en place une enquête indépendante internationale, pour étudier et condamner les abus de droits de l’homme commis par toutes les parties de cette guerre.
Abdoul Kader Soumahoro
AfrikMonde.com