En Côte d’Ivoire, l’ACI dénonce le ‘’totalitarisme du régime Ouattara’’ et ‘’exige’’ la libération de sa présidente #PulchérieGbalet

Abidjan, 18-08-2020 (AfrikMonde.com) Dans une déclaration datée du  17 août 2020, dont copie est parvenue à ‘‘AfrikMonde’’, Alternative citoyenne ivoirienne (Aci) invite le président  de la république de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara à « renoncer à son projet de troisième mandat dans le strict respect de la constitution ivoirienne », et à libérer la présidente Pulchérie Edith Gbalet ainsi que toutes les personnes arrêtées lors des manifestations du 13 août dernier.

« Face à cette dérive totalitaire du régime Ouattara, nous, Alternative Citoyenne Ivoirienne(ACI) condamnons avec la dernière énergie ces actes de barbaries et d’arrestation arbitraire des ivoiriens entraînant le recul de la démocratie dans notre nation ;présentons nos sincères condoléances  aux familles de ces dignes citoyens tombés au champ d’honneur et souhaitons prompt rétablissement aux blessés ;exigeons la libération immédiate et sans condition de la présidente Pulchérie Edith Gbalet et toutes les personnes arrêtées lors de ces manifestations », mentionne la note.

Demandant par ailleurs, au président Alassane Ouattara de prendre ’ toutes les mesures pour encadrer et sécuriser les manifestations pacifiques’’, l’Aci lui demande en outre de renoncer à son projet de troisième mandat ‘’dans le strict respect de la constitution ivoirienne’ et indique qu’elle maintient son mot d’ordre.

Pour rappel, la société civile ivoirienne avait appelé à des manifestations publiques éclatées pour réclamer des élections libres, transparentes et apaisées et surtout à la protestation contre le 3e mandat du président de la république  Alassane Ouattara. Lesquelles marches suivies de répressions, ont occasionné 5 morts et 104 blessés et entraînées l’arrestation, de Pulchérie Edith Gbalet, présidente de l’Aci et  ses trois de ses collaborateurs.

Auditionnée hier 17 août  par le procureur adjoint Yéo et le commissaire chargé des enquêtes, il lui est reprochée entre autres ces  infractions, trouble à l’ordre public ; incitation à la révolte ; appel à l’insurrection ; violence et voie de faits.

Clarisse GBAKU