5-3-2025 (AfrikMonde.com) Excès de vitesse, inconscience, non maîtrise des engins. Voici entre autres causes, les raisons des nombreux accidents qui surviennent dans le département de Dimbokro, en dépit des campagnes de sensibilisation sur les comportements citoyens et l’incivisme sur les routes.
Deux motards ont perdu la vie le dimanche 02 mars 2025 pour cause d’excès de vitesse dans le village de Ahouniassou, situé à moins de trois kilomètres de Dimbokro. Revenant de Sinfra, le chauffeur de la moto, selon les explications recueillies auprès des services du Centre de protection civile (CPC) du N’ZI basé à Dimbokro, a remorqué un homme qui se rendait à Dimbokro. Un motostop qui sera fatal au natif de Trianikro qui a enfourché l’engin à Kokokro. Tous les deux sont morts sur le coup dans la fleur de l’âge, 35 et 40 ans, après une sortie de route.
Le macabre constat a été fait par les agents du CPC qui sont constamment sollicités pour porter secours aux nombreuses victimes des accidents de la circulation. Au cours de l’année 2024, le CPC du N’ZI a effectué au total 507 interventions pour un bilan de 10 personnes concernant les accidents de la voie publique. Il s’agit également de 169 interventions avec 533 victimes, dont 201 hommes, 63 femmes et 51 enfants avec au bout, 04 décès.
Toujours selon les responsables du Centre protection civile, au cours de cette même année de 2024, il a été enregistré entre motos et piétons, 27 accidents ; entre motos et motos, 20 collisions ; entre motos et véhicules, 33 accidents ; 03 cas entre véhicules et véhicules et 11 accidents entre piétons et véhicules. La situation est préoccupante et mérite que l’on s’y intéresse, car il ne se passe pas de jour sans qu’un cas d’accident soit enregistré.
Ainsi de janvier 2025 au 03 mars 2025, le point des interventions du Centre de protection civile relatif aux accidents de la circulation fait état de 32 interventions pour 52 victimes dont 35 hommes, 03 femmes et 11 enfants avec 03 décès.
C’est le lieu d’attirer l’attention des uns et des autres au respect du code de la route et au civisme afin de préserver des vies. « Allons doucement sur les routes, car nous sommes pressés », dit l’adage.
Frédérick Konaté O.
AfrikMonde.com
