Côte d’Ivoire : Dogbo Blé et les autres prisonniers militaires vont-ils enfin bénéficier d’une grâce du Président Ouattara ?

14-7-2022 (AfrikMonde.com) Ce jeudi 14 juillet est tant attendu par les observateurs de la politique ivoirienne et les populations dans leur ensemble. Puisque, tous les regards seront focalisés sur la rencontre entre le chef de l’Etat Alassane Ouattara et les anciens présidents Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo.

Même si les sujets à débattre au cours de ce conclave entre ‘’Les 3 Grands’’ du marigot politique en Côte d’Ivoire ne sont pas connus d’avance pour certains, force est de reconnaître que la question de la libération des prisonniers politiques et militaires de la crise post-électorale ivoirienne de 2011, notamment le Général Dogbo Blé Brunot, l’Amiral Vagba Faussignaux, les commandants Anselme Séka Séka, Jean-Nöel Abéhi. En effet, pour certains, il est grand temps de libérer ces militaires qui croupissent en prison depuis 2011.

Et l’approche de la fête de l’indépendance 2022 sera certainement une véritable opportunité pour le Président Alassane Ouattara de les remettre en liberté afin de donner un véritable booste à la réconciliation nationale. Pour l’opinion, ces militaires ont déjà passé plus d’onze (11) ans en détention.

Et ce, au nom de la paix, de la réconciliation. Relaxer ces militaires qui n’ont fait que suivre les ordres de leur hiérarchie ne saurait que faire avancer le processus de réconciliation et consolider la cohésion sociale. En tout état de cause ces officiers généraux, officiers supérieurs, officiers subalternes, sous-officiers et soldats de rang incarcérés depuis la fin de la crise post-électorale de 2011 ont besoin enfin de retrouver leurs familles.

Le chef de l’État Alassane Ouattara devrait donner à la requête de son prédécesseur Laurent Gbagbo qui n’a de cesse d’exiger la libération de ces militaires de l’armée nationale qui, selon lui, ont fait leur boulot, celui de défendre la République. De plus, le chef suprême des armées de l’époque, le président Laurent Gbagbo est lui-même en liberté.

Une correspondance particulière de Ange Danielle Anon

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