Cogito, ergo sum, écrit en noir sur blanc !

3-7-2020 (AfrikMonde.com) Physiquement, pour qu’il y ait au moyen Orient le kafala, il faut des samaras. Outre-manche, il faut des noirs pour rendre leur code noir effectif. Dans l’oreille de qui donc le blacklivesmatter devrait-il avoir écho ?

Jadis, menottés les noirs étaient forcés à partir. Aujourd’hui, l’esprit menotté, le noir se force à partir. Il faut bien briser ces départs, chaînes  aux pieds ou chaînes à la conscience, cesser de se vendre et pérenniser leur économie pour mieux vendre la nôtre, condition sine qua none de notre affirmation au soleil.

Parcourir le monde où tout semble avancer mais la condition du noir ne semble jamais changer. Les challenges se font différents à mesure que le temps passe mais des genoux enfoncés sur le cou du nègre le ramène constamment à lutter pour se maintenir en vie.

Certains me parleront de racisme. Aussi aberrant que cela puisse l’être, qui dit racisme, dit race et, nous tous à la surface de dame terre, homo sapiens, ne pouvons qu’appartenir à cette seule et unique race humaine. Il est évident que le racisme en lui n’est qu’en fait un exercice de la pensée. On ne nait pas raciste mais on le devient plutôt.

Conditionné par des modèles de sociétés qui surfent sur ce genre d’idéologie croyant qu’il existe une hiérarchie entre les groupes humains. Voilà qui engendre des comportements inspirés par ce jugement, tels que des attitudes d’hostilité systématique à l’égard d’une catégorie déterminée de personnes. A qui profite le crime ? la question reste posée.

Heureusement que cela reste tout de même une pensée. Etant esprit avant d’être corps, spirituellement, le noir, pour ne citer que lui, n’a pas besoin d’être reconnu par l’autre pour qui, l’absence de mélanine rimerait bien à l’absence de matière grise pour prouver son existence. Il n’a surement pas besoin de se justifier ou montrer patte blanche pour intégrer un monde qui a puisé sa source en ses terres africaines.

Il va de soi que les autres ne sont pas le baromètre de l’existence du noir. Dans le cercle des nations la tâche incombe aux Africains de s’assurer, s’affirmer et enfin remettre les pendules à l’heure. J’entends dire que quand l’Afrique se réveillera, le monde tremblera.

Kakou Nda

AfrikMonde.com