26-11-2020 (AfrikMonde.com) Alors que les soldats de l’armée fédérale étaient aux portes de Mekele, capitale provinciale du Tigré, prise en otage par les insurgés du TPLF, le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed avait lancé, le lundi 23 novembre 2020, un ultimatum de trois jours aux dissidents de Mekele, afin que ceux-ci déposent les armes.
Avec l’arrivée à terme de cette injonction éthiopienne, l’armée gouvernementale s’apprête à descendre sur Mekele, pour en découdre avec les rebelles dont plusieurs se seraient rendus, après avoir déposé leurs armes. Dans cette grisaille, le Premier ministre a opposé un rejet aux tentatives de médiation initiées par l’Union Africaine visant à éviter l’affrontement.
« L’Éthiopie ne veut pas d’une médiation. C’est un problème. Mais notre objectif reste d’arrêter la guerre car les conséquences humanitaires sont désastreuses », indiquait Abiy Ahmed, le mercredi 25 novembre 2020 qui, dans la foulée, évoquait le principe de non-ingérence dans les affaires internes d’Etats souverains.
Dans la foulée, le jeudi 26 novembre 2020, le Premier ministre a ordonné à l’armée fédérale de lancer l’offensive finale contre les autorités dissidentes du Tigré à Mekele dans le septentrion éthiopien. « La période de 72 heures accordée à la clique criminelle du TPLF pour se rendre pacifiquement est désormais terminée et notre campagne de rétablissement de l’ordre est entrée dans sa phase finale », a-t-il noté sur Twitter.
Abdoul Akader Soumahoro
AfrikMonde.com
