Gestion des conflits de succession à la tête de syndicats et associations : zoom sur la résolution de la crise qui s’annonçait à la FETEPCI

2-7-2024 (AfrikMonde.com) La Fédération des Elèves et Etudiants de l’Enseignement Technique et Professionnel de Côte d’Ivoire (FETEPCI) s’est réunie en Assemblée générale, le samedi 29 juin 2024, à la Maison de la Presse sise à Abidjan-Plateau, pour investir Gokui Désiré Boni dit Nl Gbi comme Secrétaire Général National (SGN) intérimaire en attendant son prochain congrès électif pour succéder à Bagnon Eric dit Nl Gnamakala dont le mandat est arrivé à terme depuis avril 2023.

Une rencontre dénommée, « Assemblée générale transitoire » qui promet une succession en douceur malgré les soubresauts tendancieux à semer la violence au sein de l’organisation. Cette Assemblée générale dite transitoire qui a vu l’installation de Gokui Désiré Boni dit Nl Gbi comme SGN intérimaire est intervenue pour éviter à ladite structure de plonger dans les conflits récurrents.

En effet, alors que le mandat du SGN sortant, Bagnon Eric dit Nl Gnamakala, avait expiré depuis avril 2023 et que celui-ci n’étant plus candidat à sa propre succession, deux blocs opposés se sont formés pour se disputer le pouvoir. L’organisation des élections allant de report en report en raison de conflit d’agenda avec certains événements comme la tenue de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), la tension commençait à monter entre les deux parties et présageait des signes d’éventuels affrontements.

Composée de Parterne Gbocho, Jean Luc Niamien et Denis Auguste Assalé, la délégation facilitatrice de la crise a plutôt appelé à l’union et à travailler surtout en symbiose, en synergie avec les structures sœurs. Un petit mot de formation idéologique qui n’a pas atterri dans des oreilles de sourds. Car sur place, les deux chefs de file des parties antagonistes, c’est-à-dire le nouvel SGN, Gokui Désiré Boni et son désormais adjoint, Assoumou Eric dit Nl Zamou, se sont embrassés pour enterrer, officiellement, la hache de guerre.

L’union sacrée retrouvée dans l’intérêt général de la structure a amené tous les participants des deux camps à festoyer avec le reste de l’assistance à travers des chants de réjouissance et des pas de dance réservés aux circonstances de grands rendez-vous d’organisations syndicales.

Michaël Doug

AfrikMonde.com