31-1-2024 (AfrikMonde.com) Au cours d’un entretien avec lui, il y a peu, le 3ième vice-président du Conseil régional du Gbôklé, Narcisse Nado, a égrené les priorités de son équipe, en vue du développement de la région qu’elle dirige depuis plus de 100 jours. Au nombre de celles-ci, la problématique du déplacement le principal mal.
Monsieur Narcisse Nado, vous êtes le 3ième vice-président du Conseil régional du Gbôklé. Après la brillante élection de votre équipe, quels sont les chantiers entamés et les priorités déclinées ?
Je voudrais vous dire merci pour la tribune que vous nous offrez, 100 jours après notre prise de fonction, Nous avons cherché à identifier les réelles difficultés, en termes de projets réalisés ou en cours de réalisation, laissés par nos prédécesseurs que nous saluons au passage. En effet, il y avait quelques éléments à organiser au niveau du cadre organique des emplois. Ce, à quoi nous nous sommes attelés. Ensuite, l’accent sera mis sur l’éducation de base, entre autres, la construction d’écoles primaires qui constituent le point d’ancrage de tout épanouissement.
Pour le rayonnement de la région et le bien-être des populations, qu’est ce qui est prévu concrètement durant ce quinquennat ?
Nous héritons d’une région où beaucoup reste à faire, notamment en termes d’infrastructures routières. Durant notre mandat, l’accent sera mis également sur la réalisation d’infrastructures sanitaires. Il faut réduire le temps de marche des populations avec en toile de fond, l’équipement des centres de santé ruraux. Aujourd’hui, notre région n’a pas un tableau de bord reluisant en dehors du secteur de l’éducation qui sort du cercle, même si des améliorations restent à faire. Mais, la priorité des priorités reste la route. Depuis de longues années, nous avons hérité de routes et pistes nerveuses. Il faut que ça change et nous allons nous y atteler.
Concrètement, qu’est-ce qui est programmé au niveau des projets jeunes et femmes ?
La formation sera la pierre angulaire de notre action. Pour réussir ce pari, nous avons avec des fonds relativement modestes, lancé un vaste programme de financement de projets à impact immédiat à l’attention des jeunes à travers la plateforme PEJEDEC. Actuellement, nous sommes débordés et semblons dépassés les prévisions. C’est un sentiment de satisfaction qui nous anime au regard des multiples besoins exprimés par les jeunes.
Quels sont vos vœux, pour les Ivoiriens et particulièrement ceux vivant dans le Gbôklé ?
Nous formulons nos vœux chers de santé au Président de la République, aux membres du gouvernement et à l’ensemble des ivoiriens. S’agissant des populations locales, ce sont des vœux de bonheur et de santé. Que 2024, nous ouvre des voies inespérées !
Comment vivez-vous la CAN avec les populations ?
Nous y avons installé un village CAN à la place Mythique baptisée (Amadou Gon Coulibaly) et les amoureux du ballon rond se retrouvent pour partager ces instants magiques. Je voudrais, avant de terminer, inviter les populations à prendre une part active aux sessions publiques du Conseil régional et appeler tous les cadres à l’union pour le rayonnement de notre belle région.
Réalisé par Coulibaly Tiémoko à Sassandra
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