24-2-2025 (AfrikMonde.com) Le président du Parti des Démocrates Républicains (PDR), Soko Gbalehi, a animé une conférence de presse, le samedi 22 février 2025, à l’espace événementiel Le Baron à Yopougon-Selmer, pour lancer une collecte de fonds devant servir au paiement de sa caution de candidature, dans le cadre de l’élection présidentielle prévue en octobre prochain.
« Nous appelons à une aide financière pour payer la caution de candidature à l’élection présidentielle qui est de 50 millions Fcfa. Cet appel est lancé à l’endroit de toutes les populations autochtones et étrangères, parce que les questions d’élection présidentielle sont une affaire qui implique le peuple. Cette démarche est à la fois de nature à solliciter auprès du grand public son parrainage », a-t-il d’emblée expliqué.
Soko Gbalehi a profité de l’occasion pour dénoncer un processus non démocratique en cours dans l’organisation de la présidentielle d’octobre 2025 en Côte d’Ivoire. Car, a-t-il soutenu, la caution fixée à 50 millions Fcfa pour cette élection présidentielle est injuste et discriminatoire. « C’est une barrière pour exclure du jeu politique les partis pauvres et sans subvention comme le nôtre. C’est une mesure qui bloque également les velléités des jeunes qui souhaitent s’engager en politique », a regretté le président du PDR, avant de déballer quelques points de son programme pour une bonne gouvernance de la Côte d’Ivoire devant conduire au développement.
En toile de fond, un contrat politique de modernisation dans lequel l’offre sera la moralisation et la démocratisation de la vie politique. A cet effet, il compte instituer un contrat électif et nominatif de 5 ans non renouvelable, en CDD donc ; la fin des rentes viagères d’assèchements des comptes publics dans leur forme actuelle.
Sur le plan de la modernisation de l’administration territoriale, le dirigeant politique envisage transformer tous les villages en communes. Ce qui est, selon lui, le passage obligatoire de l’accès au développement au plus large du terme. Il compte aussi rendre formel tous les secteurs d’activités informels. A cela, il faut ajouter sa volonté d’instaurer une entrée en formation sans concours dans nombre de domaines qui ne vont retenir que le niveau et l’expérience dans certains cas, en lieu et place des concours qui sont payés.
Michaël Doug
AfrikMonde.com