17-12-2020 (AfrikMonde.com) Plus de dix jours après l’invalidation de sa candidature par la Cour constitutionnelle, les accointances de l’ex-Président François Bozizé avec les groupes armés ne rassurent guère les autorités centrafricaines et la Mission des Nations Unies en Centrafrique (MINUSCA).
Bien qu’ayant annoncé son soutien à l’ex-Premier ministre, Anicet-Georges Dologuélé, candidat retenu pour la prochaine présidentielle, ses récentes rencontres avec lesdits groupes ne sont pas vues d’un bon œil. Il n’en fallait pas plus pour que les autorités centrafricaines réagissent, à travers le Procureur général de la cour d’Appel de Bangui, Eric Didier Tambo, qui a brandi la menace de poursuites judiciaires contre tous ceux qui seraient tentés de semer le trouble avant et pendant le scrutin.
« Ses activités à l’intérieur du pays et ses contacts pris avec les groupes armés ne sont pas de nature à contribuer à un processus électoral pacifique que nous souhaitons tous et pour lequel nous travaillons », a renchéri Vladimir Monteiro, porte-parole de la Minusca, en direction de François Bozizé.
Sentant la menace directement orientée vers lui, le leader du parti Kwa na Kwa s’est justifié le week-end dernier au sujet de ses récentes rencontres avec des responsables de groupes armés, affirmant qu’il s’agissait simplement de venir les saluer dans le cadre des déplacements de campagne qu’il mène pour soutenir ses candidats aux législatives.
Abdoul Kader Soumahoro
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