4-7-2022 (AfrikMonde.com) Le rideau est tombé sur le 61ième Sommet ordinaire des Chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, le dimanche 3 juillet 2022 à Accra, sur des avancées notables au niveau de la crise des colonels putschistes au pouvoir au Mali, en Guinée et au Burkina Faso, ainsi que l’élection du nouveau président en exercice de la CEDEAO.
C’est dans une salle de conférence sous haute sécurité que les décisions ont été annoncées sur le Mali, le Burkina Faso et sur la Guinée. C’est l’élection du Président de la Guinée-Bissau, Umarou Sissoko Emballo qui a annoncé les couleurs de cette rencontre au sommet. Selon RFI, en effet, juste après l’ouverture les chefs d’État ont demandé à rester entre eux.
Après une heure de huis clos, l’élection de Umarou Sissoko Emballo a été tranchée. Ceux qui ne voulaient pas de lui ont suggéré à Nana Akufo-Addo, le sortant, de rester six mois de plus. Sans succès. Le dernier joker, le Nigérien Mohamed Bazoum décliné l’offre à son tour. Ce qui ouvrait la voie sur l’élection du Président de la République de la Guinée-Bissau à la présidence tournante de l’organisation régionale.
La levée des menaces de sanctions contre le Burkina Faso a été décidée après la matérialisation de la promesse de libération totale du Président destitué, Roch Marc Christian Kaboré. En pleine séance, le patron de la Minusma en Afrique de l’Ouest, Saleh Annadif joint la ministre des Affairées étrangères du Burkina Faso et lui réclame une promesse non tenue à savoir le document qui ordonne la libération totale du Président destitué Kaboré. Le médiateur Issoufou dont le travail a été très apprécié, le reçoit quelques minutes après.
Abdoul Kader Soumahoro
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