Côte d’Ivoire : les gynécologues africains en conclave à Yamoussoukro

7-10-2021 (AfrikMonde.com) La 6ième édition du congrès des gynécologues d’Afrique s’est ouverte le mercredi 6 octobre 2021, à la fondation Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro. Pendant trois jours, les participants et experts en provenance de 20 pays d’Afrique plancheront sur le thème : ‘’Rôle des sociétés savantes sur les indicateurs de santé de la reproduction dans l’atteinte des ODD’’.

En prélude à cette rencontre internationale, s’est tenu le lundi 4 octobre 2021, le précongrès à l’issue duquel une conférence de presse à été animée par Docteur  Jean-Marie Yaméogo, Représentant résident de l’OMS et le Professeur Serge Boni, Président de la SOGOCI. A l’occasion, ils se sont prononcés sur les nouvelles directives prises pour réduire le seuil de la mortalité infantile et maternelle d’ici à 2030.

Selon eux, en effet, « 2 décès maternels sur 3 sont dûs à des problèmes gynécologiques et obstétriques, avec notamment 614 cas de décès sur 100 000 naissances vivantes en Côte d’Ivoire ». Toute chose qui place la Côte d’Ivoire parmi les 15 pays où la mortalité néonatale et maternelle est plus inquiétante.

Cet état des lieux peu reluisant sera au centre des débats au congrès qui s’est ouvert le mercredi 6 octobre dernier, avec l’appui de l’OMS qui a édicté de nouvelles directives à l’attention des gynécologues. Il s’agit de bâtir une solidarité d’actions dans les hôpitaux ; travailler en collaboration ; créer une inclusion des acteurs dans la prise en charge des patients et créer un réseau des services en charge des différents cas à traiter.

A terme, ce congrès vise la dissémination desdites directives en vue de leur application et atteindre une réduction des mortalités néonatales et maternelles à moins de 140 décès pour 100 000 naissances; soit 70% de réussite à atteindre. A cet effet, toujours avec l’appui de l’OMS la SOGOCI envisage d’emboîter le pas aux pays comme l’Algérie, le Maroc et la Tunisie qui sont en dessous du seuil de 140 décès visés par la plupart des pays participants à ce congrès.

Georges Hervé, correspondant régional