23-9-2023 (AfrikMonde.com) Au nom du Président de la République qu’il représentait aux Nations Unies, dans le cadre de la 78ième Session de l’Assemblée Générale de l’ONU, le Vice-président de la République, Tiémoko Meyliet Koné a fait la déclaration de la Côte d’Ivoire avec un accent soutenu sur le financement des Objectifs de développement durable (ODD).
« A l’heure du bilan, nous devons nous rendre à l’évidence, que les ressources attendues pour le financement de l’Agenda 2030 manquent à l’appel, notamment pour les pays en développement. Face à ce constat, il nous faut agir vite et faire preuve de solidarité, afin que le financement des Objectifs du Développement Durable soit pérenne et prévisible », a-t-il d’emblée situé. Et d’ajouter que la noble ambition de cet important agenda ne peut continuer d’être tributaire des dépenses de sécurité qui augmentent, d’année en année, à travers le monde.
A juste titre, le Vice-président a invité les gouvernements du monde entier à plus d’engagements et d’efforts, pour l’atteinte des ODD. A cet effet, Tiémoko Meyliet Koné souhaite vivement la réduction du coût très élevé des conflits qui minent le développement des pays. Ce qui, selon lui, passe par la prévention des conflits et les mécanismes de leur règlement pacifique.
« Il est temps que la communauté internationale se mobilise et agisse, afin que les parties au conflit en Ukraine et l’ensemble de leurs partenaires extérieurs, s’engagent dans la voie d’un règlement politique de cette guerre. Au-delà du risque d’escalade de la violence et des atteintes aux droits de l’homme, ce conflit entretient l’inflation mondiale, engendre des pénuries de denrées alimentaires essentielles et menace de plonger des millions de personnes dans la famine », a-t-il regretté, avant d’exhorter l’ensemble des gouvernements à renforcer la résilience des économies, afin qu’elles contribuent au financement des ODD.
Il a également appelé la communauté internationale à s’engager aux côtés de l’Afrique, dans la lutte contre les groupes armés terroristes, qui déstabilisent des pans entiers du continent, du Sahel à la Corne de l’Afrique. En effet, la lutte contre le terrorisme coûte cher aux pays africains et particulièrement à la Côte d’Ivoire, qui accueille, en plus, sur son sol, des milliers de réfugiés issus des pays voisins en crise.
Ephraïm Aboubacar
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