AfrikMonde.com (02-07-2024) La première édition du Salon International des Ressources Extractives et Énergétique (SIREXE) se déroulera du mercredi 27 novembre au lundi 02 décembre 2024 au Parc des Expositions d’Abidjan. Ce salon portant sur le thème : « Développement durable des industries extractives et énergétiques : Quelles politiques et stratégies ? », est un rendez-vous qui mettra en évidence la chaine des valeurs qui fonde l’un des secteurs les plus importants de la vie humaine. Il sera l’occasion pour la Côte d’Ivoire de montrer de quoi elle est capable dans le domaine des mines, du pétrole et de l’énergie.
Le lancement du SIREXE a eu lieu au cours d’une cérémonie organisée au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire, dans la commune de Cocody.
Le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Mamadou Sangafowa Coulibaly a indiqué que le SIREXE offrira un cadre de réflexion et de partage d’expériences et d’expertises entre les professionnels des industries extractives et énergétiques, les pouvoirs publics et le grand public en vue de faire face aux enjeux du développement durable. Il sera un marché d’opportunités et de conclusion d’affaires. Le SIREXE servira également de vitrine pour faire connaître et vulgariser le secteur des industries extractives et énergétiques auprès du grand public et sera un puissant levier de promotion du Contenu Local.
« Ce Salon innove en ce qu’il regroupe les Mines, les Hydrocarbures et l’Energie. Ainsi, il permet de mettre en lumière les liens synergiques existant entre ces domaines d’activité et de rechercher leur optimisation », a affirmé le ministre Sangafowa Coulibaly.
Forum sur l’Energie Durable de la CEDEAO
Le SIREXE, faut-il le noter, ambitionne de se positionner comme le principal Salon de la zone de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine dans les domaines des ressources minérales et énergétiques. A ce titre, il bénéficie pour l’édition 2024, du soutien de l’UEMOA et du Centre pour les Energies Renouvelables et l’Efficacité Energétique de la CEDEAO (CEREEC) qui organise dans le cadre du SIREXE, sur le même site, la 9e édition du Forum sur l’Energie Durable de la CEDEAO, en synergie avec le secteur de l’Energie, sur des thématiques en cohérence avec l’objectif général du SIREXE 2024.
Le Royaume de Norvège, 3e exportateur mondial de pétrole et 4e exportateur de gaz naturel, sera le pays à l’honneur de l’édition inaugurale du Salon. Les pays invités spéciaux sont la République Fédérale d’Allemagne, le Botswana et la Zambie. L’Allemagne pour son expertise dans les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, le Botswana pour son succès dans la transformation locale des minerais et la Zambie pour les résultats, en moins de trois ans, dans les investissements directs étrangers dans l’exploration et l’exploitation des ressources minérales.
Justifiant l’institution du SIREXE, le Premier ministre, Robert Beugré Mambé a indiqué que l’ambition du président Alassane Ouattara est de faire en sorte que le secteur extractif de la Côte d’Ivoire passe à un niveau supérieur, en terme d’attractivité.
Le Premier ministre a félicité le ministre Mamadou Sangafowa Coulibaly qui fait de cette ambition, une réalité. Il a salué également l’ensemble des acteurs du secteur privé et les partenaires qui accompagnent la Côte d’Ivoire.
Le Chef du Gouvernement a invité les étudiants Ivoiriens à s’intéresser au secteur des mines, du pétrole et de l’énergie du fait des grandes potentialités qu’il offre. « Nous encourageons les étudiants à prendre très au sérieux toutes les matières qui sont enseignées : que ce soient les sciences mathématiques, les sciences médicales, les sciences juridiques, les sciences environnementales, les sciences économiques… parce que la chaine de valeur dans le secteur des mines fait appel à toutes ces sciences », a-t-il invité.
Beugré Mambé a indiqué que lors du SIREXE, les étudiants pourront se rendre compte que la rigueur qu’ils mettront dans les études ouvrira des perspectives nouvelles pour eux et pour leur avenir.
La Côte d’Ivoire bénéficie d’un capital confiance
Le Premier ministre a rappelé qu’au cours des dernières années, la Côte d’Ivoire a renforcé sa position dans les industries extractives et énergétiques, par la mise en œuvre de vastes programmes sectoriels de relances et de réformes structurantes. Ces efforts ont permis de faire des découvertes importantes, conséquences d’une politique d’amélioration de l’environnement macroéconomique, de consolidation du climat de paix et de renforcement de la confiance vis-à-vis du secteur privé.
Poursuivant, le Premier ministre a indiqué qu’il faut de la confiance pour inspirer l’investissement du secteur privé, et pour mettre en ordre le travail de l’administration et des entreprises publiques.
Pour la Côte d’Ivoire, fort heureusement, se réjouit Beugré Mambé, « nous bénéficions tous du capital confiance dont jouit le Président de la République Alassane Ouattara. Oui, le capital confiance de ce grand homme, combiné avec la force qu’il sait nous transmettre pour nous engager au travail et pour avoir un attachement au travail sont les causes profondes de ces grandes découvertes qui sont amorcées, et je puis dire que ce n’est pas fini ».
Pour rappel, au niveau des Mines, un gisement aurifère de classe mondiale a été découvert récemment dans le nord-ouest de la Côte d’Ivoire. Ce gisement est classé comme étant le troisième gisement d’Afrique de l’Ouest.
Dans le domaine des hydrocarbures, la mise en production du gisement Baleine depuis le 27 août 2023, augure de perspectives prometteuses pour le pays. La production totale de pétrole brut devrait se situer autour de 200 000 barils jour à l’horizon 2027, portée par le champ Baleine avec environ 150 000 barils/jour de pétrole brut.
Une autre découverte appelée Calao dans la politique de production d’électricité a été faite.
A ce jour, ce sont près de 90% des villages de plus de 500 habitants qui ont été électrifiés. L’ambition étant d’électrifier 100% des villages d’ici la fin de l’année 2025. Grâce au Programme Electricité pour Tous, l’ambition est de faire passer le nombre de détenteurs de compteurs d’électricité, de 1,1 million en 2011, à plus de 4 millions.
Irène BATH
AfrikMonde.com